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INTERVIEW SUR LE DATA MANAGEMENT DANS L’ENTREPRENEURIAT JEUNE

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Wilfired Adingra, représentant de la jeunesse ivoirienne auprès de l'UNESCO
Wilfired Adingra, représentant de la jeunesse ivoirienne auprès de l’UNESCO

« Un jeune entrepreneur maîtrisant parfaitement le Data management peut proposer des services innovants aux entreprises. »

Représentant de la jeunesse ivoirienne auprès de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et fondateur de LOUMEN-NOUNE Corporation, une entreprise œuvrant dans l’accompagnement structurel des entreprises, Wilfried Adingra est Spécialiste en Data management. Il nous livre dans cette interview, les spécificités de ce domaine en plus de l’utilité qu’il pourrait apporter aux jeunes entrepreneurs.

Qu’est-ce que le Data management et depuis quand à t-il commencé à entrer dans les mœurs des entreprises et des organisations?

Pour faire simple, le Data management c’est la gestion de données au sein d’une entreprise et/ou d’une organisation. C’est un exercice complexe qui requiert une certaine expertise dans l’approche de solution pour les entreprises. Cette gestion des données est une branche des technologies de l’information qui consiste à définir une approche stratégique au sein d’une organisation afin de collecter, organiser, traiter et partager des informations pour assurer une efficacité dans le production et le rendement. Il a fait son apparition à partir des années 1970 dans les pays développés (Etats unis). A cette période, le format classique se voyait peu à peu abandonné au profit du format électronique. C’est ce nouvel environnement technologique qui lui a donné un caractère encore plus formel.

Au travers de cette gestion des données numériques, qu’entendez-vous par production et rendement au sein d’une organisation?

L’erreur que font certaines entreprises/organisations ou du moins leurs responsables est de rassembler l’information dans un seul endroit et de permettre les accès à tous les membres de la structure. Supposons par exemple qu’un chef d’entreprise, par la mauvaise gestion de l’information, rende toutes ses données accessibles même au « plus petit » employé. Pour être plus encore précis, S’il s’agit des chiffres d’affaires des trois derniers exercices et s’il s’avère aussi que le traitement salarial de ces individus ne soit pas visiblement proportionnel aux entrées de la structure, cela peut occasionner des frustrations pouvant engendrer des crises à long terme au sein de celle-ci. Cet exemple est assez simple, mais quand on va beaucoup plus loin, on comprend qu’à travers la bonne gestion de l’information, on peut prévenir les conflits et les détournements de fonds. On peut également maîtriser le stock pour assurer une production et une vente efficace, amortir les risques, et surtout mieux gérer son personnel. A travers la gestion de l’information, le responsable de la structure comprend donc qu’il doit bien traiter ses informations tant au niveau des salaires que des avantages liées aux postes et, par la même occasion, ses collaborateurs car ceux-ci peuvent détenir ou gérer les informations sensibles dans l’entreprise. Ce sont ces détails, souvent négligés, qui font perdre du temps et de l’argent aux entreprises publiques/ privées et aux organisations non-gouvernementales (ONG).

Pour en revenir à l’approche stratégique, en quoi consiste-t-elle véritablement ?

A notre niveau, nous partons d’une démarche qui suit quatre étapes fondamentales, à savoir faire un audit informationnel, trier et classifier les informations, tracer les canaux d’informations et enfin concevoir les outils technologiques de gestion de l’information. Pour la première étape, l’audit est une analyse préalable qui consiste à poser un diagnostic clair en matière de management des informations dans une organisation. A cet effet, nous disposons d’une panoplie d’outils s’appuyant sur des méthodes simples et innovantes pour faire ressortir les caractéristiques informationnelles de l’organisation. La seconde étape consiste en un tri et à une classification de ces informations. Il est important de savoir que toutes les données ressortant de l’analyse préalable sont d’une importance capitale pour le fonctionnement de l’organisation. Dans leur manipulation, elles peuvent se révéler d’un caractère pertinent pour celle-ci. Il est donc primordial qu’elles soient classifiées par catégorie et par niveau. Les catégories désignant le regroupement des données d’une même nature avec les niveaux structurant les accès à ces données. Quant à la troisième étape, elle consiste à tracer les circuits des informations de l’organisation.
En effet, une information dans une entreprise doit suivre un chemin fiable et précis depuis la collecte, en passant par le traitement jusqu’à l’utilisation finale. Dans ce cas de figure, il faudra connaitre l’utilité de chacune d’elles, définir les canaux par lesquels elles doivent circuler et connaitre les différents acteurs qui utiliseront ces données. Tout cela à un but fondamental, celui de maîtriser les flux d’informations au sein de l’organisation afin de les utiliser à des fins productives. Aussi, il faudra définir des canaux purement internes concernant la gestion courante de l’organisation et les canaux internes/externes mettant de façon dynamique tout le dispositif en relation avec l’extérieur. Enfin, la dernière étape consistera à concevoir les outils technologiques de gestion de l’information. Pour ce volet, il existe déjà des logiciels de gestion de l’information sur le marché. Certains ont un caractère plus général et d’autres touchent des domaines spécifiques tels que la gestion de stock, la Gestion des ressources humaines, celle des inventaires et de la relation client, etc. Mais, il est possible de concevoir des applications et logiciels, des bases de données dynamiques et complexes et même relier le tout par un intranet sécurisé ou à travers internet. Le data manager intervient dans tout le processus, mais ce sont les solutions TIC qui permettent aux dispositifs de fonctionner efficacement.

Apparemment, le data management s’apparente majoritairement au système d’informations numériques. Qu’en est-il réellement ?

Pour être plus simple, le data management s’applique dans un environnement qui est le système d’information. Mais ici, ce système prend une connotation beaucoup plus large. En effet, il est un ensemble organisé de ressources matérielles (logiciels, personnel, données et procédures). La gestion des données y est donc spécifiquement impliquée.

Quelles formations spécifiques faut-il suivre pour prétendre devenir un data manager ?

Le management de données est un ensemble complexe qui exige la maitrise de plusieurs éléments qu’on réduit sous nos cieux à l’informatique. Plus précisément, à la création de bases de données numériques (MySQL). Mais, je pense que c’est déjà un bon début. Maintenant, tout dépend de celui qui veut étudier profondément ce domaine. Il peut, s’il le désire, étendre sa formation au management des organisations, à l’économie et à la gestion…Ceci afin de renforcer son esprit d’analyse.

Il est donc possible pour le jeune entrepreneur de se former ici où faut-il impérativement aller dans les pays étrangers ?

Je recommanderai les formations étrangères. Celles-ci sont beaucoup plus complètes. Mais dans mon cas, j’ai rassemblé l’ensemble des compétences par plusieurs formations en local, ainsi que des formations à distance à travers des MOOCs. Etant engagé dans les questions de développement et de leadership au niveau national, cela m’a donné l’occasion d’effectuer très souvent des voyages à l’étranger pour me parfaire. Je n’y ai donc pas hésité à compléter mon bagage intellectuel en intégrant des réseaux professionnels formant dans ce domaine dans le monde entier. Mais, pour rassurer ceux qui désirent y approfondir leurs connaissances, il leur suffit juste de maîtriser les formations y afférents et les concilier.

En quoi le Data management peut-il aider ou amener un jeune à se lancer réellement dans l’entrepreneuriat ?

Le jeune qui a les compétences en Data Management peut proposer des services d’accompagnement structurel et innovant aux jeunes entreprises (TPE et PME) dans le cadre de la gestion des données. Il peut (lui et/ou sa petite entreprise) également leur proposer de concevoir leurs bases de données et en assurer par la même occasion leur suivi. Il peut ainsi le faire à ceux qui en éprouvent prioritairement le besoin moyennant bien sûr paiement.

Interview réalisée par Cédric KOIVOGUI pour l’hebdomadaire « entreprendre en Côte d’Ivoire » du 29 Septembre 2014 à la page quatre.

RECRUTES : les méthodes de détection du potentiel par l’employeur

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Le recruteur cherchera à valider nos compétences
Le recruteur cherchera à valider nos compétences

Au cours d’un entretien pour un stage et/ou un emploi, plusieurs techniques peuvent être utilisées par le recruteur afin de décrocher ‘’la perle rare’’.

Le recruteur n’hésite donc pas à tester directement les réactions du candidat, à dresser son portrait avec un test de personnalité, en gros, à le cuisiner durant toute la durée de l’entretien. En effet, l’employeur utilise la mise en situation pour voir la manière dont un candidat va évoluer dans l’entreprise, son approche intellectuelle d’un problème et sa gestion de celui-ci. Cette mise en situation se révèle ainsi comme un cas pratique pour déterminer si nous avons déjà été confrontés aux enjeux du poste en cours de carrière, sans en avoir forcément le titre. L’exercice permet de déceler le savoir-faire du candidat ainsi que ses capacités à acquérir les compétences de demain. Par exemple, le recruteur peut demander à des candidats pour un poste de direction d’animer une réunion où ils devaient expliquer à leur équipe les changements à venir ou de mener un entretien avec un collaborateur démotivé. Dans ce cas de figure, le candidat qui a pu arriver à sortir du lot se fera tout de suite remarqué. Le test de personnalité est aussi une pratique très prisée par les recruteurs.

Avoir une idée précise de notre profil

Afin de dresser notre portrait-robot, le recruteur peut avoir aussi recours à un test de personnalité. Aussi connu sous le nom de test psychométrique, il permet de mettre en évidence nos prérequis, nos facilités, notre naturel, nos zones de confort, etc. Il n’est pas là pour figer le candidat mais pour servir de socle à l’entretien. Il permet ainsi de confirmer ou d’infirmer notre côté introverti, diplomate, altruiste, compétiteur, ambitieux… D’une durée de 20 minutes pour les fonctions non cadres ou d’une heure pour les cadres, le candidat peut être amené à faire un choix forcé. Par exemple, il peut préférer prendre des initiatives où il fait facilement confiance à autrui. Une chose est sure, Il ne s’agit pas de répondre juste à toutes les questions mais plutôt d’être sincère en y répondant. Quand nous sommes confrontés à ce genre de test, c’est la sincérité de nos réponses qui pourront nous démarquer et rien d’autre. Outre cet aspect, il y a aussi le test cognitif.

Le questionnaire cognitif

Numérique, verbal, logique ou encore spatial, le test cognitif détermine les capacités de nos fonctions intellectuelles. Il évalue le type d’intelligence et nos caractéristiques comportementales, notre concentration, notre mémorisation des informations complexes, notre rapidité et notre vigilance, Ses résultats sont assez fiables et prédictifs. De plus en plus organisé en amont d’un l’entretien, sa durée est d’une heure en moyenne. Pour s’entraîner, de nombreux questionnaires sont disponibles gratuitement en ligne à savoir Memorado ou Lumosity. En plus de cela, la dernière technique pouvant être utilisée en entretien est le STAR (Situation – Tâche – Action – Résultat). Il est un questionnaire élaboré par les grandes entreprises et cabinets de recrutement au cours d’un entretien. Il est composé de quatre questions : à quelles situations professionnelles le candidat a été confronté ? Quelles tâches a-t-il effectuées ? Quelles actions a-t-il entrepris ? Quels résultats ont découlé de ses actions ? Ce test permet d’en savoir davantage sur les compétences et le potentiel du candidat à travers ces quatre questions. Par exemple, s’il a été ouvrier chez un fabricant automobile, le recruteur peut lui demander, par l’intermédiaire de ce test, de décrire sa situation professionnelle, le travail qu’il a effectué à ce poste, les actions qu’il a menées et les résultats obtenus. Dans cette situation, il est préférable pour nous de s’entraîner en organisant nos réponses en fonction de ces questions. Cela peut concerner la maîtrise d’un logiciel, d’une machine, une responsabilité exercée ou la connaissance d’un secteur d’activité. Le STAR s’applique à une majorité de thèmes abordés en entretien.

Cédric KOIVOGUI

E- REPUTATION : pour une véritable notoriété numérique

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l'E-réputation, c'est gérer l'image d'une entité en ligne
l’E-réputation, c’est gérer l’image d’une entité en ligne

Opinion commune sur le Web d’une entité morale et/ou physique réelle représentée par un nom ou un pseudonyme, l’E-réputation est cette identité qui se rapproche de cette marque ou de cette personne en y associant la perception des internautes.

A la longue, cette notoriété numérique peut constituer un facteur de différenciation et présenter un avantage concurrentiel dans le cas des marques. Elle se façonne ainsi par la mise en place d’éléments positifs et la surveillance des éléments négatifs. L’E-réputation peut aussi désigner sa gestion, via une stratégie globale et grâce à des outils spécifiques (activité à l’origine de nouveaux métiers) pour la pérennité de l’identité numérique. Il existe plusieurs vecteurs qui sont rattachés à cette identité numérique à savoir les consommateurs, les sites institutionnels, les sites des grands médias, les forums, les blogs, les réseaux sociaux, les agrégateurs d’actualités, les libres commentaires sur les sites communautaires, les partenaires, les plateformes de vidéos ou de photos et enfin les Wikis. Dans une certaine mesure, la réputation en ligne peut également faire intervenir la notion de confiance. En effet, la question de la confiance peut se poser quand il s’agit de réaliser une transaction sur internet, soit avec un particulier (vente d’un objet d’occasion, covoiturage, location d’appartement) ou soit avec une entreprise (commerce électronique). Selon certains sociologues, la confiance numérique dépend principalement du niveau de sociabilité des acteurs concernés. Un utilisateur fera confiance à un service en ligne dont le nombre d’utilisateurs est élevé et d’autant plus que les avis et les discussions sont réactives et cohérentes. Il en va de même pour un particulier, en qui on fera d’autant plus confiance que sa connectivité est forte au sein du réseau social. Cette connectivité aura pour valeur d’autorité en cas de conflit par rapport à un individu isolé dans un réseau social. De manière moins évidente, la confiance est plus déterminée par le niveau de sociabilité que par d’autres facteurs tels que le niveau de sécurité des transactions ou le cryptage des données. Par exemple, un utilisateur d’un média social partagera des données personnelles facilement sans se soucier des privilèges d’accès, et de leur utilisation par ce média social. De manière plus générale, on peut faire le lien avec le phénomène de « thick trust ». Dans ce cas de figure, ce lien témoigne de l’aspect irénique d’internet dans l’imaginaire collectif. Pour revenir à la notion de réputation, elle a une dimension marketing à ne point négliger.

La dimension marketing de la réputation

Cette dimension marketing fait appel à trois éléments distincts tels que le marketing électronique, les métiers de la réputation et les stratégies de communication. Le marketing électronique ou le marketing sur Internet sert à gérer une présence sur la toile en établissant un rapport avec l’internaute et aux communautés auxquelles il en fait partie. L’enjeu ici est de diffuser une image cohérente de la marque et de l’entreprise quels que soient les supports de communication. Internet devient un levier pour l’action puisque l’information est la matière première qui constitue ce nouveau média. Il permet à tous de communiquer rapidement et à moindre coût. Internet devient incontournable pour les entreprises et les services marketing car selon une étude de 2009 de la revue E-Marketer, le web est deux fois plus influent que la télévision, même si les média classiques sont les relais essentiels de la communication sur celui-ci. L’image de marque et la notoriété sont donc au cœur de la problématique marketing. En effet, les marques ont de plus en plus d’importance dans la valorisation financière des entreprises car d’après l’étude d’Uxbridge de 2008, l’importance de la marque par rapport à l’ensemble des actifs est passée de 53 % à 61 % en six ans. En plus, avec la vulgarisation de l’E-réputation, un métier nouveau a fait son apparition, il s’agit du « community management ». Celui-ci est devenu un outil essentiel pour le contact avec les communautés de consommateurs potentiels. Trois types d’acteurs existent dans la sphère marketing de l’E-réputation : le pure player (agences spécialisées en e-réputation), l’agence de communication qui a développé des offres dédiées à l’E-réputation et enfin les éditeurs de logiciels de veille aidant à la gestion de la réputation sur internet. Depuis le passage au web 2.0, avec l’influence grandissante et quasi incontrôlable des buzz internet, toute une communauté de sites d’audit/conseil s’est développée. Il est maintenant aisé de pouvoir s’acheter des amis Facebook ou bien des « like » pour gonfler artificiellement la page de son entreprise, association ou profil. Ceci dans le but évident d’augmenter sa visibilité sur internet et de lancer des mouvements marketing et publicitaires. D’autres sites proposent un suivi personnalisé pour rebâtir son image, assurer la protection de sa vie privée, et essayer de faire disparaitre certaines pages sur internet (suppression de liens, noyade, etc.). Il s’agit de gérer le côté négatif engendré par cette course à la notoriété sur internet, qui cependant reste indéniablement plus compliqué à contrôler. Les problèmes de la persistance de la mémoire internet et de la véracité des informations qui circulent demeurent les principaux obstacles pour parfaire le contrôle de l’E-réputation. Il est enfin impossible de parler d’E-réputation sans parler des « googleisations ». Ces derniers sont la source d’un business très important : le placement sur internet afin d’augmenter le trafic de son site (Google Adwords en est l’exemple le plus évocateur). C’est la deuxième facette des métiers de l’E-réputation, organisée par des géants, qui n’ont pas laissé beaucoup de place pour des petits nouveaux dans ce secteur. Parlant des stratégies de communication, deux sont principalement utilisées à savoir la stratégie d’influence et celle de la collecte d’information. La stratégie d’influence cible les prescripteurs (ceux qui font l’opinion du groupe). Il faut également maîtriser les canaux de diffusion et savoir à qui s’adresser. Enfin la « caisse de résonance » est un élément essentiel à cette stratégie. Quant à celle relative à la collecte d’informations, il s’agit de mettre en place des outils de veille et de benchmark et d’être présent sur les réseaux sociaux. Toutes ces stratégies définies doivent permettre au manager, une utilisation plus aisée des outils et modèles afin d’impacter plus efficacement ses cibles.

Outils et modèles

Les communautés de marque sont un effet du développement des TIC. Les stratégies de communication sur Internet n’étaient au début qu’une reproduction des plans de communication classiques, l’apparition de la notion de web 2.0 induit le fait que la marque peut et doit désormais être défendue par ses communautés. L’intérêt de ces communautés pour le marketing est considérable puisque « les passionnés dans ces tribus de marque deviennent, comme dans les religions, des apôtres qui répandent la bonne parole ». L’impact des avis de consommateurs via les forums et leur pouvoir dans le buzz marketing sont donc considérables, car l’expérience d’autrui et la comparaison sont au cœur de l’univers du web 2.0, c’est pourquoi il semble nécessaire de mettre en place un « marketing social ». Ici on pourrait même parler de conditionnement par les marques via la création de communautés, c’est-à-dire qu’en créant ces dernières, elles conditionnent le futur comportement des consommateurs en proposant des promotions, des séries limitées ou des avantages. Ainsi la fidélisation à la marque est presque directe et en tous cas plus intense et plus sincère du fait de l’investissement personnel des membres (consommateurs) dans le développement de la communauté elle-même.

Cédric KOIVOGUI

CURRICULUM VITAE : ces erreurs à éviter

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Un CV clair et précis dans la forme comme dans le fond
Un CV clair et précis dans la forme comme dans le fond

Attention ! Dans la présentation de notre Curriculum Vitae pour un stage et/ou un emploi, certaines précautions doivent être prises afin d’éviter des fautes qui nous seraient fatales.

Quant à la présentation de notre CV, il faut donc faire attention à l’interlignage, à la police d’écriture, à la maquette, à l’allure, à la taille, au format et enfin à l’impression. En effet, la règle primordiale en présentation de CV reste avant tout la clarté. Dans ce cas spécifique, pour faciliter la lecture de notre CV, il faut utiliser un interlignage suffisant et des puces. C’est prouvé ! Une page bien aérée fera toujours une bonne première impression auprès du recruteur. Au niveau de la police, celles de caractère décalées comme Lucida Handwriting, Comic sans MS ou Papyrus ne sont pas du tout recommandées. Ici, il faut opter pour la sobriété en utilisant les polices telles que Calibri, Verdana, Times New Roman ou Arial. De même, au niveau de la taille, pour ne pas que le recruteur fournisse de grands efforts visuels de lecture, il faut utiliser des tailles raisonnables (entre 9 et 14 tout au plus). Autre règle à retenir ! Il ne faut jamais souligner de mots ou de phrases dans un document typographique comme le CV. Dans ce type de document, seul le gras et l’italique permettent d’insister sur les mots. Mieux vaut donc s’en tenir à cette règle afin d’éviter de voir notre CV se retrouver dans la corbeille du bureau des Ressources humaines de l’entreprise. En plus de cela, il faut également faire attention à la maquette et à notre empreinte d’originalité.

Originalité d’accord mais simplicité d’abord

Les fautes les plus fréquentes en matière de présentation de CV étant généralement imputables à l’alignement du texte et des colonnes, il faut donc faire gaffe aux puces mal positionnées, aux alinéas de toute taille et aux mauvais retours à la ligne. Pour ce faire, avant d’envoyer notre candidature, nous devons absolument veiller à justifier le texte et à vérifier l’espacement des alinéas car la mise en page témoigne d’une maîtrise des logiciels de traitement de texte. Cela peut donc nous être favorable quant au choix de notre candidature. Parlant d’originalité, il faut être prudent. L’originalité est de mise pour les profils créatifs. Hormis cet aspect, mieux vaut rester sobre en restant classique dans le forme et précis dans le fond. Le but est de séduire le recruteur uniquement par la démonstration de nos compétences professionnelles. Ces étapes étant franchies, il faut être avant tout succinct au niveau des informations fournies sur notre CV. Faire également attention à l’impression notamment dans le cadre d’un dépôt physique.

Opter pour le bon format

Seul un profil senior (avec près de 10 ans d’expériences professionnelles) peut se permettre un CV de deux pages. Les profils juniors doivent faire l’effort de se limiter à un CV d’une page maximum. Mais réduire ne veut pas dire condenser au point d’avoir des informations illisibles. Il faut toujours garder un document clair et aéré. Autre règle à ne transiger sous aucun prétexte, c’est le format. Ce que veulent les recruteurs, c’est le format A4 et rien d’autre. Pas besoin donc de la brochure qui se déplie, de l’affichette ou même de la carte de visite améliorée. En cas de dépôt physique, il faut prendre garde à la qualité de l’impression, notamment aux lignes de texte coupées en deux par manque d’encre. Quant à notre support, nous devons choisir un papier de qualité honorable et ne pas oublier de le transporter dans une chemise pour ne pas le tacher ou le froisser.

Cédric KOIVOGUI

COMMUNICATION D’INFLUENCE : les dernières suggestions pour la campagne

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Les communautés doivent être influencées par les canaux de communication connus
Les communautés doivent être influencées par les canaux de communication connus

Pour réussir l’élaboration d’une campagne de communication d’influence, le manager doit, après avoir franchi les premières étapes, utiliser la confiance gagnée auprès des communautés à bon escient

Pour attirer l’attention des médias, il doit être lui-même son propre média. Pour retenir celle des faiseurs d’opinions, il peut ainsi faire preuve de son expertise en ligne en publiant et commentant l’actualité relative à son entreprise et/ou son secteur d’activité. Au travers de ce procédé, le contenu des informations livrées peut servir à créer un effet tunnel, c’est-à-dire étendre plus rapidement son influence à des parties éloignées de son réseau. Mais pour y arriver, il doit pouvoir élaborer correctement sa stratégie de contenu en n’en faisant une véritable marque. Pour ce faire, il est essentiel de toujours apporter de la valeur pour la construire. Par exemple, pour un blogueur, il est plus préférable de publier quelques fois par an un contenu de grande qualité plutôt qu’un billet de blog insipide tous les deux jours simplement pour être vu. Pour revenir à l’entreprise, l’actualité est une arme à ne pas négliger, particulièrement si elle est relayée par des blogs ou médias jouissant d’une belle crédibilité auprès des communautés visées par le manager. Même si la valeur des médias pour des recommandations produit est passée loin derrière d’autres sources d’influence directe comme les amis et les proches, leur contribution à la réputation des organisations reste forte. A une époque où la gouvernance et l’éthique comptent parfois autant que la qualité des produits dans les décisions d’achat, une couverture élogieuse de faits réels compte beaucoup plus que des discours creux d’auto congratulation sociétale. Un programme de contenu de marque n’exclut pas pour autant le recours aux Relations Publiques. Bien au contraire, il est un élément favorisant l’interactivité avec les communautés.

Converser avec l’ensemble des communautés

Comme l’écrit Influencia dans les 5 mythes sur les influenceurs : « Penser un dispositif uniquement autour d’un panel d’influenceurs est une faute professionnelle ! Ce type de personne doit systématiquement s’incorporer dans un système et être activée selon les besoins du dispositif mis en place. » Que ce soit pour traverser plus sereinement une crise ou pour faciliter un lancement produit, des communautés actives et engagées sont un puissant différenciateur concurrentiel. Facebook, Linkedin, Twitter, Instagram, Pinterest, Google+, Tumblr fournissent des opportunités sans précédent d’entrer en contact direct avec des communautés concernées. Ces réseaux sociaux ont pour avantage primordial le retour d’opinion direct, l’humanisation de la relation et la conversion vers des canaux de fidélisation maitrisés par la marque. La publicité constitue également un canal de communication efficace non seulement envers les influenceurs mais aussi envers les communautés. Le manager doit savoir l’utiliser au moment opportun. En effet, la publicité fait aujourd’hui partie des outils les plus importants à la disposition d’un communicant. Il est stérile de cantonner l’usage de la publicité au département marketing et d’exclure d’autres tactiques (comme l’utilisation de l’actualité) de sa trousse à outils. Réaliser une petite campagne pour tester le titre d’un prochain article, augmenter la visibilité d’un tweet important en le sponsorisant, étendre la portée d’un livre blanc grâce à des AdWords … les exemples d’utilisation intelligente de la publicité pour communiquer sont nombreux. Cependant, un des fondements de celle-ci est qu’elle soit reconnue comme telle par ses cibles. Les publicités pleine page qui s’affichent au lancement d’un site sont horripilantes parce que l’utilisateur est pris en défaut, ne s’y attend pas et ne peut pas s’en prémunir (manuellement). De même, les publireportages n’affichant pas clairement leur nature commerciale sont une tromperie et sont punies parfois assez sévèrement par les moteurs de recherche comme Google par exemple. Une campagne de communication peut très légitimement faire appel à des influenceurs pour porter son message mais il est important que cet usage soit totalement transparent. Si l’objectif s’apparente à de la publicité, il est très largement préférable d’utiliser une des nombreuses formules publicitaires créées et étalonnées pour un des objectifs possibles. Ceci peut être ainsi effectué par l’intermédiaire des technologies modernes.

Utiliser les technologies nouvelles pour la campagne

Communiquer efficacement nécessite une maitrise de nombreuses technologies. Il est devenu essentiel de communiquer efficacement en ligne et les directeurs marketings sont en train de devenir les plus gros acheteurs de technologie dans les entreprises. Mais la technologie doit uniquement servir à industrialiser tous les aspects de la communication pour lesquels les humains n’apportent aucune valeur. Gérer des relations ne fait pas partie de ces aspects. Générer du HTML propre pour ses emails, générer une newsletter parfaite sur toutes plateformes, optimiser le référencement d’un site, automatiser l’analyse des clics / visites / autres indicateurs tactiques sociaux, automatiser la génération d’une médiathèque sont autant de pans purement mécaniques de la communication qui peuvent bénéficier d’une technologie poussée. Hormis cet aspect, les méthodes de communication habituelles sont tout aussi importantes et doivent être utilisées en complément des technologies modernes.

Cédric KOIVOGUI

ENTRETIEN : ces questions auxquelles le recruté n’échappe pas

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Convaincre le recruteur par un discours cohérent et professionnel
Convaincre le recruteur par un discours cohérent et professionnel

Que ce soit pour un stage et /ou un emploi, certaines questions posées par le recruteur reviennent habituellement durant un entretien. Les plus connues sont celles-ci

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ? Comment expliquez-vous votre période d’inactivité ? Quelles sont vos ambitions professionnelles à long terme ? Pourquoi rejoindre notre entreprise plutôt qu’un concurrent ? Quelles sont vos motivations pour intégrer ce poste ? Avez-vous des questions quant à l’issue de cet entretien ? Pour la question relative au parcours, elle permet au recruteur d’évaluer nos capacités de synthèse. Celui-ci attend d’un candidat avec peu d’expérience de la cohérence entre la formation suivie et le poste ciblé. Les profils expérimentés doivent, quant à eux, présenter leurs expériences les plus significatives sans trop entrer dans les détails techniques. Quoi qu’il en soit, plutôt que de répéter les informations présentes dans notre CV, profitons-en pour glisser des éléments qui serviront à appuyer des critères intéressants par rapport à la fonction. Dans ce cas de figure, il peut s’agir d’un trait de notre personnalité qui coïncide avec la fonction visée, d’un objectif annuel atteint…Quant à la deuxième question, parlant de notre période d’inactivité, nous devons tout simplement expliquer ce que cette période nous a apporté sur le plan professionnel. En gros, il faut argumenter de façon assez concrète. Par exemple, un profil junior peut expliquer qu’il a d’abord cherché un poste dans un secteur comme la communication et qu’il a ensuite ouvert ses recherches à des postes en marketing ou, qu’il a effectué des voyages linguistiques afin de parfaire son anglais, etc. Ici, le tout est de pouvoir être le plus convaincant possible. Ceci étant, il faut pouvoir parler avec aisance de ses perspectives de carrière en se recentrant sur l’entreprise.

Parler de ses ambitions et du choix de l’entreprise

En posant la troisième question, l’objectif du recruteur est de savoir si notre projet professionnel colle aux perspectives de l’entreprise. Il veut donc être rassuré de ce que le candidat peut apporter à son entreprise. Le candidat doit dans cette situation, démontrer l’envie de confirmer ses compétences en réussissant à son poste. Il peut également profiter de cette préoccupation posée par le recruteur pour partager ses souhaits d’évolution afin de devenir manager à long terme. Pour nous positionner habilement, il nous suffit d’évoquer les possibilités d’évolution en fonction du développement de l’entreprise et des projets futurs en interne. S’agissant de celle portant sur le choix de l’entreprise plutôt qu’un concurrent, le recruteur veut tester ici notre degré de motivation. Pour retenir son attention, nous devons nous renseigner au préalable sur l’entreprise, sans réciter pour autant son historique le jour de l’entretien. L’employeur attend de voir si nous avons compris la différence de positionnement stratégique entre l’entreprise et son environnement concurrentiel. Ainsi, pour illustrer cela, nous pouvons par exemple, évoquer un axe d’amélioration de l’entreprise et prétendre pouvoir apporter notre expertise. Ce procédé tactique peut séduire le recruteur s’il est astucieusement mentionné. Par ailleurs, pensons également à personnaliser nos réponses en matière de savoir-faire (compétences) et de savoir-être (qualités personnelles) car le recruteur évaluera notre capacité d’intégration à notre nouvel environnement de travail. Après quoi, vient l’expression de nos motivations avec nos interrogations quant au déroulement de l’entretien.

Exprimer notre motivation et nos préoccupations

Concernant nos motivations pour le poste, le recruteur souhaite déceler notre compréhension du poste et mesurer nos compétences par rapport aux fonctions à exercer. Il attend alors de notre part des exemples pertinents. Être polyvalent, autonome, avoir un bon relationnel… Ces mots sonnent creux si nous ne sommes pas en mesure de les argumenter correctement. Pour un poste de commercial, il faut mettre en avant des réalisations chiffrées. Pour d’autres missions, nous pouvons souligner nos réalisations accomplies. Le secret est de ne pas rester dans la généralité. Il nous faut donner des réponses par rapport à certains détails de l’annonce, l’environnement de l’entreprise et le secteur d’activité par exemple. Cela aura encore plus d’impact vis-à-vis de l’employeur. Pour la dernière question, à la fin de l’entretien, n’hésitons pas à ajouter un élément qui n’aurait pas encore été abordé lorsque le recruteur nous demandera si nous avons d’éventuelles questions. Aussi, nous pouvons en profiter pour conforter notre position et dire pourquoi notre candidature est adéquate. Enfin, nous pouvons poser quelques questions à notre tour sur le fonctionnement de l’entreprise à savoir l’équipe en place ou l’environnement de travail. Ces questions témoigneront de notre souci de vouloir apporter un plus au rendement ou à la productivité de l’entreprise.

Cédric KOIVOGUI

COMMUNICATION D’INFLUENCE : voici comment élaborer la campagne

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Ce sont les communautés virtuelles qui sont ciblées en communication d'influence
Ce sont les communautés virtuelles qui sont ciblées en communication d’influence

Pour mener une campagne de communication d’influence éthique et performante, tout bon manager doit avoir à l’esprit un certain nombre de choses. Voici les premières suggestions à retenir absolument.

D’abord, il doit donc préciser le contexte dans lequel s’inscrit sa communication d’influence, définir les objectifs, comprendre les communautés (cibles), y créer des communautés d’influence tout autour et bâtir une relation de confiance avec ceux-ci. En effet, s’agissant du contexte, le principal attrait d’une automatisation de sa communication est l’instantanéité potentielle de l’interaction. Le marketing temps-réel est devenu une réalité dans certains secteurs et permet des taux de conversion bien plus élevés que les anciennes méthodes de travail. Le suivi client met lui aussi à profit les technologies temps-réel pour apporter la meilleure réponse le plus rapidement possible. Quant à la communication d’influence en tant que telle, elle est une stratégie à long-terme qui met en place des actions de fond pour que la vision de l’entreprise infuse naturellement au sein des groupes de personnalités qui comptent. Conceptuellement, elle est beaucoup plus proche de la création de marque et des associations d’idées implantées dans l’esprit du public, que de la logique d’immédiateté et de buzz promue par le social scoring. Au niveau de la définition des cibles, cette recommandation s’applique évidemment à toute campagne de communication. Cette étape garantit la mise en place d’indicateurs de performance permettant de vérifier régulièrement le progrès par rapport à un objectif final. Dans le cadre d’une communication de valeurs pour laquelle ces indicateurs sont nécessairement complexes, elle prend une dimension encore plus importante. Une erreur de trajectoire est plus pénalisante pour un objet de forte inertie et le pilotage d’une communication d’influence nécessite plus de rigueur qu’une campagne brève et destinée à augmenter de 30% le nombre de fans d’une page Facebook. Ces objectifs peuvent inclure la rétention de messages précis au sein de certaines populations mais aussi l’évolution de la conversion de campagnes ponctuelles (lancements …) en ventes ou tout autre objectif global de l’organisation. Ceci étant réalisé, il faut maintenant chercher à comprendre les communautés ciblées.

Bien cerner les communautés

Le marketing définit des personas virtuelles pour représenter chacune des cibles commerciales de l’entreprise. Cette étape clé permet d’affiner le discours, de définir les contenus les plus appréciés et de comprendre les leviers de confiance. Sa qualité peut aisément doubler l’impact d’une campagne ou le réduire de moitié. Les communicants souhaitant s’extraire d’une mécanique purement Relations Publiques pour s’adresser à tous leurs publics doivent faire de même pour véhiculer le plus efficacement possible les messages clés de leurs campagnes et transmettre avec succès les valeurs de l’organisation. Il s’agit donc de sujets d’intérêts auxquelles il faut s’attacher à cerner. Quelles préoccupations communes pouvons-nous identifier ? Dans quelles conversations pouvons-nous apporter le plus de valeur ? A quels problèmes ou rêves les principes fondateurs de notre organisation s’adressent-ils le plus ? L’écoute directe des conversations sur nos comptes sociaux est une des manières d’en apprendre le plus. En ce sens, un community manager peut se révéler un outil précieux pour une communication d’influence efficace. Avoir après bien saisi les communautés, il devient alors possible d’en créer d’autres tout autour.

Créer des communautés influentes autour d’elles

Les experts du marketing d’influence, comme ceux du lobbying, sont particulièrement habiles pour créer et entretenir des micro-communautés très fortement influentes autour de leurs cibles. Dans le temps, ces micro-communautés peuvent être augmentées, et grossissent parfois de manière organique, mais le départ est par nécessité restreint. Les qualités à rechercher chez les influenceurs sont la pertinence du discours (initialement favorable ou non), la relation avec la communauté visée, la confiance accordée par celle-ci. Il est possible de se baser sur des signaux sociaux (RT, likes …) comme élément de sélection mais ceux-ci doivent être complétés par des faits plus tangibles comme les liens professionnels, la nature de la relation, la structure du réseau …Engager avec ces personnes n’exclut pas l’engagement avec la cible ou la communauté cible. Le but de la manœuvre n’est pas manipulatoire mais bien d’assurer le relais des messages de l’organisation par des contacts crédibles et convaincus. L’objectif est que ce relais débouche sur un dialogue spontané avec une cible qui n’aurait autrement pas montré d’intérêt pour notre discours. Par ailleurs, seule la confiance peut en être un excellent catalyseur. Mais le problème est d’arriver à la construire.

Bâtir la confiance

L’information se propage à la vitesse des électrons surtout sur la toile. Atteindre une personne située à l’autre bout de la planète au travers de quatre relais sociaux ne nécessite que quelques secondes. Mais la confiance ne suit pas le même cheminement que l’information brute et l’impact d’un message sur une cible distante sera le plus souvent proche de zéro. Peter Drucker, le célèbre expert en management et en innovation expliquait le rôle croissant de la confiance dans le monde des affaires modernes comme ceci : “Les organisations ne sont plus construite autour de la puissance mais de la confiance. L’existence de confiance entre personnes ne signifie pas nécessairement qu’elles s’apprécient. Elle signifie que ces personnes se comprennent. Assumer la responsabilité des relations est donc une nécessité absolue. C’est un devoir.” Ce devoir est donc tout particulièrement celui des communicants de l’entreprise, à qui il revient de cibler et entretenir les bonnes relations, pas en les multipliant à outrance mais en sélectionnant les plus stratégiques, en les comprenant et en alimentant la confiance tout au long de leur gestion. Cette confiance est le catalyseur de l’influence. Elle assure que les échanges d’informations s’accompagnent des effets souhaités sur les comportements et les actions des personnes et des communautés les plus importantes pour le fonctionnement de l’organisation.

Cédric KOIVOGUI

L’ANGLAIS : voici comment l’améliorer

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Le tout est de pouvoir répondre aisément à cette question
Le tout est de pouvoir répondre aisément à cette question

Ce n’est plus un fait, la maîtrise parfaite de l’anglais est devenue l’un des critères les plus déterminants pour se décrocher un stage ou un emploi. Voici donc quelques conseils pour permettre au futur recruté de s’améliorer de façon quotidienne.

Pour parfaire efficacement son anglais, il faut s’informer fréquemment sur l’évolution de la langue, faire des pense bêtes, voyager dans les pays naturellement anglophones, ne pas avoir peur de converser avec des anglophones et paramétrer ses appareils en anglais…Ces astuces non exhaustives devront nous permettent d’améliorer davantage notre niveau. Ceci sera ainsi profitable pour nous au cours d’un entretien avec un éventuel recruteur ou pour notre future intégration au sein de son entreprise. Pour le premier point, il faut maintenant privilégier les chaines anglophones telles que BBC, CNN, etc. Les écouter nous permettra d’accoutumer nos oreilles aux accents anglophones. Il est également conseillé de lire la presse anglophone (surtout les articles relatifs à notre domaine de compétence) afin d’approfondir non seulement notre vocabulaire mais aussi nos aptitudes à l’écrit. Aussi, si nous éprouvons une certaine paresse quant à la lecture des articles en anglais, nous pouvons nous amuser à coller des post-it dans notre environnement immédiat. Cette astuce nous permettra de travailler quelques mots chaque jour. Elle est encore plus conseillée si le futur recruté a une excellente mémoire visuelle. Les lire plusieurs fois par jour sans effort l’aidera à les assimiler. Après quoi, nous pouvons aller si possible, à la rencontre de vrais anglophones.

S’approcher des personnes anglophones

Chose importante ! Si nous voulons vraiment améliorer notre anglais, il ne faut pas avoir peur de le parler même si nous le faisons avec des fautes. C’est bien connu ! C’est en faisant des fautes face à des personnes anglophones qu’ils pourront nous aider en nous corrigeant. Pour ce faire, il ne faut pas hésiter à sympathiser avec des anglophones si nous en avons près de chez nous. De même, dans les universités internationales, les annonces pour des échanges linguistiques sont fréquentes. Dans les grandes écoles, il existe souvent des clubs d’anglais. Il nous pouvoir y militer ou à la rigueur y participer. En effet, les rencontres ont l’avantage d’être une porte d’entrée vers la dimension culturelle de la langue. Cet aspect ne doit donc pas être négligé. Aussi, si nous apprécions particulièrement un artiste anglophone, nous pouvons sans cesse l’écouter en tentant de traduire les paroles ou à la rigueur, les chercher sur le net pour pouvoir les chanter. Lire, écouter de la musique ou regarder des films en anglais reste un grand classique qui se révèle efficace. Il ne faut pas non plus hésiter à prendre des supports ludiques, pourquoi pas nos lectures de jeunesse mais cette fois-ci en anglais. Cela facilite une compréhension naturelle et nous permettra de progresser sans grands efforts. Ceci étant dit, nous pouvons aussi avoir recours à d’autres méthodes encore plus efficaces.

D’autres méthodes qui font leur preuve

L’une d’elle à n’en douter est de voyager le plus fréquemment possible dans des pays étrangers naturellement anglophones quand nous en avons les moyens. Si cela n’est pas le cas, il est aussi possible de nous former via le web. En effet, il existe sur le net, des outils ou des applications pouvant nous permettre de converser avec des correspondants en anglais à travers le monde à savoir Verbling et Palabea...A côté de ceux-ci, il existe d’autres portails qui sont payants tels que Gymglish et Tellmemore, Ceux-ci proposent des cours et/ou des exercices pratiques au rythme que nous souhaitons. Selon les sites, ils arrivent parfois directement dans notre boîte mail sous forme de newsletter. Une autre astuce encore plus intéressante, c’est celle de configurer notre téléphone portable, tablette ou ordinateur portable en anglais. Cette méthode permet de s’habituer au vocabulaire sans même le savoir. Enfin, la dernière chose pour évoluer rapidement en anglais est de toujours rester en contact étroit avec cette langue en se familiarisant aux termes relatifs à nos expériences professionnelles.

Cédric KOIVOGUI

PRIX ENTREPRENEUR EMERGENT IVOIRIEN : tant de bruits pour RIEN

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Une initiative qui n'a seulement profité qu'à quelque uns
Une initiative qui n’a seulement profité qu’à quelques uns

Le 29 juillet 2014 dernier, les rideaux sont tombés sur la première édition du prix Alassane Ouattara du jeune entrepreneur émergent ivoirien. Au travers de cette initiative du président de la république, une somme de 200 millions a été distribuée équitablement aux 20 meilleurs porteurs de projets de cette compétition.

Afin de participer à cette initiative non moins louable du président de la république, environ 1300 jeunes abidjanais sans emploi ayant moins de 40 ans, y ont donc déposé leur projet dument rédigé avec une photo et la photocopie de leur pièce d’identité du 21 juillet au 25 juillet 2014. Ceci, dans l’espoir comme le dit si bien la campagne publicitaire, ‘’de réaliser leurs rêves’’. Au regard de cet évènement, la première remarque qui nous vient à l’esprit est la durée de traitement de tous ces dossiers. Comment le traitement s’est-il réellement passé ? 1300 projets traités en moins de cinq jours, difficile de le savoir ! Pour notre part, nous disons déjà qu’un évènement d’une aussi grande importance pouvait être le fruit d’une émission télévisée afin d’éclairer l’opinion sur la délibération de tous ces projets. Mais que nenni ! Ainsi, à l’issue de cela, 20 lauréats ont reçu la somme de 10 millions chacun pour que leurs projets puissent enfin voir le jour. Certains ivoiriens (ces ‘’ADOrateurs’’) ont une fois de plus, applaudi et c’était terminé pour cette année. On ne cessera pourtant jamais de le signifier, le problème de l’entrepreneuriat jeune en Côte d’Ivoire n’est pas une question de volonté. Nous avons pour preuve le nombre prépondérant de projets déposés à l’immeuble ‘’le signal’’ (lieu d’inscription au concours situé dans la commune du Plateau à Abidjan). Là où le problème se situe, c’est plutôt ailleurs.

Le vrai problème de l’entrepreneuriat ivoirien

Le réel problème, c’est au niveau des moyens financiers. En effet, même si les heureux candidats ont reçu 10 millions pour démarrer leur entreprise, les impôts ne tarderont pas à s’abattre sur leurs têtes tôt ou tard…Quant à ceux qui n’ont pas été reçus, qu’adviendra-t-il de leurs différents projets ? Ces projets ont-ils fini leurs courses dans la poubelle ou dans un idéal totalement ironique, sous la propriété nouvelle d’un dirigeant politique. Autant de questions qui restent sans réponses ! En ce qui nous concerne, nous aurions souhaité voir cette somme de 200 millions être utilisée à d’autres fins plus utiles. Déjà, cette somme aurait pu être utilisée afin d’assurer une meilleure régulation du secteur privé ivoirien par le biais de subventions et d’avantages particuliers accordés à tous ceux désirant réellement entreprendre. De même, cette somme aurait pu être utilisée afin de réduire les démarches administratives pour créer une entreprise tout en limitant tous les obstacles éventuels. Dans ce cas de figure, nos gouvernants allaient ainsi encourager nos établissements financiers à prôner de façon efficiente l’entrepreneuriat vrai.

Ce que cette somme aurait pu encore faire

Par ailleurs, grâce à cette somme, ce même Etat aurait pu amener nos banques et nos micros finances à se pencher sur le problème des moyens financiers en facilitant l’octroi de prêts et autres types de soutiens aux entrepreneurs. Cette somme aurait pu également servir à diminuer les cautions et garanties bancaires exigées pour les prêts, adapter la durée de remboursement aux activités et /ou rabaisser les taux d’intérêt sur les prêts accordés à ceux-ci… Mais rien ! Pour notre part, nous disons que si la Tunisie accorde la possibilité à ses jeunes d’entreprendre en les exonérant d’impôts pendant cinq ans maximum ou encore, plus près de nous, si le Nigéria a pu développer son industrie musicale et cinématographique ces dernières années, c’est surement parce que des efforts ont été menés en ce sens par leurs différents gouvernants. En ce qui nous concerne, c’est ce genre d’efforts que nous attendons impatiemment de la part de l’Etat incarné par notre très cher président.

Cédric KOIVOGUI

ENTRETIEN : les questions auxquelles s’attendre

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Le recruteur peut nous assener de questions souvent ahurissantes
Le recruteur peut nous assener de questions souvent ahurissantes

Face au recruteur durant un entretien pour un stage et/ou un emploi, le candidat doit s’attendre à une diversité de questions comme celles-ci

Do you speak english? Quels sont les logiciels maîtrisés ? Comment travaillez-vous en équipe ? Où vous voyez vous dans les prochaines années ? Et enfin, vous vous occupez bien de votre famille ? Voici autant de questions non exhaustives qui peuvent nous être posées au cours d’un entretien. Pour la première question, le recruteur cherche à savoir notre niveau en anglais. Dans ce cas de figure, si nous sommes parfaitement bilingue (Français-Anglais), il ne faut pas hésiter une seconde à le lui faire comprendre. Et cela, le plus efficacement possible. Dans le cas où nous ne le sommes pas, pas d’inquiétude ! Il faut coute que coute arriver à lui montrer notre détermination à vouloir faire des efforts pour corriger cet aspect tout simplement. En ce qui concerne la deuxième question, l’employeur veut se rassurer sur notre capacité de maîtrise des logiciels liée à notre domaine de compétence. Ici, le recruté doit répondre avec précision en insistant sur le volet technique des logiciels dont il a la maîtrise parfaite. Dans le même élan, il doit confirmer ses performances professionnelles par l’intermédiaire de ces outils techniques. En tout, le but est de lui prouver que nous sommes véritablement opérationnels surtout dans l’immédiat. Après quoi, vient la question sur nos relations professionnelles.

Rapports professionnelles

« Comment travaillez-vous en équipe ? ». Par cette question, le recruteur cherche à savoir si nous avons l’esprit d’équipe et si nous savons travailler collectivement. Pour cet aspect, nous devons faire tout simplement montre de notre capacité à consulter l’avis de nos collègues durant l’avancée de notre tâche. Il ne faut donc pas hésiter à faire ressortir nos expériences passées avec nos anciens collègues/collaborateurs et les résultats pratiques liés à notre travail collectif avec ceux-ci. « Où vous voyez-vous dans cinq ans ? » En posant cette question, l’employeur veut jauger notre volonté de vouloir évoluer efficacement au sein de son entreprise. De même, il peut poser cette question en essayant de nous faire comprendre que l’entreprise a de grands projets dans le futur. Il s’agira, au travers de celle-ci, de détecter notre potentiel. Afin donc de le lui faire savoir, il faut répondre à cette question avec un ton ambitieux c’est-à-dire en décrivant nos objectifs à court, moyen et si possible à long terme au sein de son entreprise. Témoigner ainsi notre engouement à gravir un à un les échelons hiérarchiques. La dernière question concerne plus les postes à responsabilités.

Pour les profils de chef

« Vous vous occupez bien de votre famille ? », cette question à l’allure surprenante peut aussi être posée surtout aux profils de directeurs ou responsables. Par celle-ci, le recruteur veut tout simplement s’enquérir de notre capacité à gérer notre cellule familiale car pour pouvoir prétendre diriger une équipe, il faut d’abord savoir diriger sa petite progéniture. Par ricochet, il cherchera à savoir si le candidat peut arriver à allier les deux à savoir le milieu professionnel et familial avec prouesse et minutie. Pour creuser la question, Il cherchera à connaître les horaires de travail que le candidat serait prêt à honorer, ses méthodes de travail et ses ambitions. Tout cela, pour voir si celui-ci peut vraiment satisfaire les missions du poste à pourvoir.

Cédric KOIVOGUI