Mois: septembre 2014

RECRUTES : les méthodes de détection du potentiel par l’employeur

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Le recruteur cherchera à valider nos compétences
Le recruteur cherchera à valider nos compétences

Au cours d’un entretien pour un stage et/ou un emploi, plusieurs techniques peuvent être utilisées par le recruteur afin de décrocher ‘’la perle rare’’.

Le recruteur n’hésite donc pas à tester directement les réactions du candidat, à dresser son portrait avec un test de personnalité, en gros, à le cuisiner durant toute la durée de l’entretien. En effet, l’employeur utilise la mise en situation pour voir la manière dont un candidat va évoluer dans l’entreprise, son approche intellectuelle d’un problème et sa gestion de celui-ci. Cette mise en situation se révèle ainsi comme un cas pratique pour déterminer si nous avons déjà été confrontés aux enjeux du poste en cours de carrière, sans en avoir forcément le titre. L’exercice permet de déceler le savoir-faire du candidat ainsi que ses capacités à acquérir les compétences de demain. Par exemple, le recruteur peut demander à des candidats pour un poste de direction d’animer une réunion où ils devaient expliquer à leur équipe les changements à venir ou de mener un entretien avec un collaborateur démotivé. Dans ce cas de figure, le candidat qui a pu arriver à sortir du lot se fera tout de suite remarqué. Le test de personnalité est aussi une pratique très prisée par les recruteurs.

Avoir une idée précise de notre profil

Afin de dresser notre portrait-robot, le recruteur peut avoir aussi recours à un test de personnalité. Aussi connu sous le nom de test psychométrique, il permet de mettre en évidence nos prérequis, nos facilités, notre naturel, nos zones de confort, etc. Il n’est pas là pour figer le candidat mais pour servir de socle à l’entretien. Il permet ainsi de confirmer ou d’infirmer notre côté introverti, diplomate, altruiste, compétiteur, ambitieux… D’une durée de 20 minutes pour les fonctions non cadres ou d’une heure pour les cadres, le candidat peut être amené à faire un choix forcé. Par exemple, il peut préférer prendre des initiatives où il fait facilement confiance à autrui. Une chose est sure, Il ne s’agit pas de répondre juste à toutes les questions mais plutôt d’être sincère en y répondant. Quand nous sommes confrontés à ce genre de test, c’est la sincérité de nos réponses qui pourront nous démarquer et rien d’autre. Outre cet aspect, il y a aussi le test cognitif.

Le questionnaire cognitif

Numérique, verbal, logique ou encore spatial, le test cognitif détermine les capacités de nos fonctions intellectuelles. Il évalue le type d’intelligence et nos caractéristiques comportementales, notre concentration, notre mémorisation des informations complexes, notre rapidité et notre vigilance, Ses résultats sont assez fiables et prédictifs. De plus en plus organisé en amont d’un l’entretien, sa durée est d’une heure en moyenne. Pour s’entraîner, de nombreux questionnaires sont disponibles gratuitement en ligne à savoir Memorado ou Lumosity. En plus de cela, la dernière technique pouvant être utilisée en entretien est le STAR (Situation – Tâche – Action – Résultat). Il est un questionnaire élaboré par les grandes entreprises et cabinets de recrutement au cours d’un entretien. Il est composé de quatre questions : à quelles situations professionnelles le candidat a été confronté ? Quelles tâches a-t-il effectuées ? Quelles actions a-t-il entrepris ? Quels résultats ont découlé de ses actions ? Ce test permet d’en savoir davantage sur les compétences et le potentiel du candidat à travers ces quatre questions. Par exemple, s’il a été ouvrier chez un fabricant automobile, le recruteur peut lui demander, par l’intermédiaire de ce test, de décrire sa situation professionnelle, le travail qu’il a effectué à ce poste, les actions qu’il a menées et les résultats obtenus. Dans cette situation, il est préférable pour nous de s’entraîner en organisant nos réponses en fonction de ces questions. Cela peut concerner la maîtrise d’un logiciel, d’une machine, une responsabilité exercée ou la connaissance d’un secteur d’activité. Le STAR s’applique à une majorité de thèmes abordés en entretien.

Cédric KOIVOGUI

E- REPUTATION : pour une véritable notoriété numérique

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l'E-réputation, c'est gérer l'image d'une entité en ligne
l’E-réputation, c’est gérer l’image d’une entité en ligne

Opinion commune sur le Web d’une entité morale et/ou physique réelle représentée par un nom ou un pseudonyme, l’E-réputation est cette identité qui se rapproche de cette marque ou de cette personne en y associant la perception des internautes.

A la longue, cette notoriété numérique peut constituer un facteur de différenciation et présenter un avantage concurrentiel dans le cas des marques. Elle se façonne ainsi par la mise en place d’éléments positifs et la surveillance des éléments négatifs. L’E-réputation peut aussi désigner sa gestion, via une stratégie globale et grâce à des outils spécifiques (activité à l’origine de nouveaux métiers) pour la pérennité de l’identité numérique. Il existe plusieurs vecteurs qui sont rattachés à cette identité numérique à savoir les consommateurs, les sites institutionnels, les sites des grands médias, les forums, les blogs, les réseaux sociaux, les agrégateurs d’actualités, les libres commentaires sur les sites communautaires, les partenaires, les plateformes de vidéos ou de photos et enfin les Wikis. Dans une certaine mesure, la réputation en ligne peut également faire intervenir la notion de confiance. En effet, la question de la confiance peut se poser quand il s’agit de réaliser une transaction sur internet, soit avec un particulier (vente d’un objet d’occasion, covoiturage, location d’appartement) ou soit avec une entreprise (commerce électronique). Selon certains sociologues, la confiance numérique dépend principalement du niveau de sociabilité des acteurs concernés. Un utilisateur fera confiance à un service en ligne dont le nombre d’utilisateurs est élevé et d’autant plus que les avis et les discussions sont réactives et cohérentes. Il en va de même pour un particulier, en qui on fera d’autant plus confiance que sa connectivité est forte au sein du réseau social. Cette connectivité aura pour valeur d’autorité en cas de conflit par rapport à un individu isolé dans un réseau social. De manière moins évidente, la confiance est plus déterminée par le niveau de sociabilité que par d’autres facteurs tels que le niveau de sécurité des transactions ou le cryptage des données. Par exemple, un utilisateur d’un média social partagera des données personnelles facilement sans se soucier des privilèges d’accès, et de leur utilisation par ce média social. De manière plus générale, on peut faire le lien avec le phénomène de « thick trust ». Dans ce cas de figure, ce lien témoigne de l’aspect irénique d’internet dans l’imaginaire collectif. Pour revenir à la notion de réputation, elle a une dimension marketing à ne point négliger.

La dimension marketing de la réputation

Cette dimension marketing fait appel à trois éléments distincts tels que le marketing électronique, les métiers de la réputation et les stratégies de communication. Le marketing électronique ou le marketing sur Internet sert à gérer une présence sur la toile en établissant un rapport avec l’internaute et aux communautés auxquelles il en fait partie. L’enjeu ici est de diffuser une image cohérente de la marque et de l’entreprise quels que soient les supports de communication. Internet devient un levier pour l’action puisque l’information est la matière première qui constitue ce nouveau média. Il permet à tous de communiquer rapidement et à moindre coût. Internet devient incontournable pour les entreprises et les services marketing car selon une étude de 2009 de la revue E-Marketer, le web est deux fois plus influent que la télévision, même si les média classiques sont les relais essentiels de la communication sur celui-ci. L’image de marque et la notoriété sont donc au cœur de la problématique marketing. En effet, les marques ont de plus en plus d’importance dans la valorisation financière des entreprises car d’après l’étude d’Uxbridge de 2008, l’importance de la marque par rapport à l’ensemble des actifs est passée de 53 % à 61 % en six ans. En plus, avec la vulgarisation de l’E-réputation, un métier nouveau a fait son apparition, il s’agit du « community management ». Celui-ci est devenu un outil essentiel pour le contact avec les communautés de consommateurs potentiels. Trois types d’acteurs existent dans la sphère marketing de l’E-réputation : le pure player (agences spécialisées en e-réputation), l’agence de communication qui a développé des offres dédiées à l’E-réputation et enfin les éditeurs de logiciels de veille aidant à la gestion de la réputation sur internet. Depuis le passage au web 2.0, avec l’influence grandissante et quasi incontrôlable des buzz internet, toute une communauté de sites d’audit/conseil s’est développée. Il est maintenant aisé de pouvoir s’acheter des amis Facebook ou bien des « like » pour gonfler artificiellement la page de son entreprise, association ou profil. Ceci dans le but évident d’augmenter sa visibilité sur internet et de lancer des mouvements marketing et publicitaires. D’autres sites proposent un suivi personnalisé pour rebâtir son image, assurer la protection de sa vie privée, et essayer de faire disparaitre certaines pages sur internet (suppression de liens, noyade, etc.). Il s’agit de gérer le côté négatif engendré par cette course à la notoriété sur internet, qui cependant reste indéniablement plus compliqué à contrôler. Les problèmes de la persistance de la mémoire internet et de la véracité des informations qui circulent demeurent les principaux obstacles pour parfaire le contrôle de l’E-réputation. Il est enfin impossible de parler d’E-réputation sans parler des « googleisations ». Ces derniers sont la source d’un business très important : le placement sur internet afin d’augmenter le trafic de son site (Google Adwords en est l’exemple le plus évocateur). C’est la deuxième facette des métiers de l’E-réputation, organisée par des géants, qui n’ont pas laissé beaucoup de place pour des petits nouveaux dans ce secteur. Parlant des stratégies de communication, deux sont principalement utilisées à savoir la stratégie d’influence et celle de la collecte d’information. La stratégie d’influence cible les prescripteurs (ceux qui font l’opinion du groupe). Il faut également maîtriser les canaux de diffusion et savoir à qui s’adresser. Enfin la « caisse de résonance » est un élément essentiel à cette stratégie. Quant à celle relative à la collecte d’informations, il s’agit de mettre en place des outils de veille et de benchmark et d’être présent sur les réseaux sociaux. Toutes ces stratégies définies doivent permettre au manager, une utilisation plus aisée des outils et modèles afin d’impacter plus efficacement ses cibles.

Outils et modèles

Les communautés de marque sont un effet du développement des TIC. Les stratégies de communication sur Internet n’étaient au début qu’une reproduction des plans de communication classiques, l’apparition de la notion de web 2.0 induit le fait que la marque peut et doit désormais être défendue par ses communautés. L’intérêt de ces communautés pour le marketing est considérable puisque « les passionnés dans ces tribus de marque deviennent, comme dans les religions, des apôtres qui répandent la bonne parole ». L’impact des avis de consommateurs via les forums et leur pouvoir dans le buzz marketing sont donc considérables, car l’expérience d’autrui et la comparaison sont au cœur de l’univers du web 2.0, c’est pourquoi il semble nécessaire de mettre en place un « marketing social ». Ici on pourrait même parler de conditionnement par les marques via la création de communautés, c’est-à-dire qu’en créant ces dernières, elles conditionnent le futur comportement des consommateurs en proposant des promotions, des séries limitées ou des avantages. Ainsi la fidélisation à la marque est presque directe et en tous cas plus intense et plus sincère du fait de l’investissement personnel des membres (consommateurs) dans le développement de la communauté elle-même.

Cédric KOIVOGUI

CURRICULUM VITAE : ces erreurs à éviter

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Un CV clair et précis dans la forme comme dans le fond
Un CV clair et précis dans la forme comme dans le fond

Attention ! Dans la présentation de notre Curriculum Vitae pour un stage et/ou un emploi, certaines précautions doivent être prises afin d’éviter des fautes qui nous seraient fatales.

Quant à la présentation de notre CV, il faut donc faire attention à l’interlignage, à la police d’écriture, à la maquette, à l’allure, à la taille, au format et enfin à l’impression. En effet, la règle primordiale en présentation de CV reste avant tout la clarté. Dans ce cas spécifique, pour faciliter la lecture de notre CV, il faut utiliser un interlignage suffisant et des puces. C’est prouvé ! Une page bien aérée fera toujours une bonne première impression auprès du recruteur. Au niveau de la police, celles de caractère décalées comme Lucida Handwriting, Comic sans MS ou Papyrus ne sont pas du tout recommandées. Ici, il faut opter pour la sobriété en utilisant les polices telles que Calibri, Verdana, Times New Roman ou Arial. De même, au niveau de la taille, pour ne pas que le recruteur fournisse de grands efforts visuels de lecture, il faut utiliser des tailles raisonnables (entre 9 et 14 tout au plus). Autre règle à retenir ! Il ne faut jamais souligner de mots ou de phrases dans un document typographique comme le CV. Dans ce type de document, seul le gras et l’italique permettent d’insister sur les mots. Mieux vaut donc s’en tenir à cette règle afin d’éviter de voir notre CV se retrouver dans la corbeille du bureau des Ressources humaines de l’entreprise. En plus de cela, il faut également faire attention à la maquette et à notre empreinte d’originalité.

Originalité d’accord mais simplicité d’abord

Les fautes les plus fréquentes en matière de présentation de CV étant généralement imputables à l’alignement du texte et des colonnes, il faut donc faire gaffe aux puces mal positionnées, aux alinéas de toute taille et aux mauvais retours à la ligne. Pour ce faire, avant d’envoyer notre candidature, nous devons absolument veiller à justifier le texte et à vérifier l’espacement des alinéas car la mise en page témoigne d’une maîtrise des logiciels de traitement de texte. Cela peut donc nous être favorable quant au choix de notre candidature. Parlant d’originalité, il faut être prudent. L’originalité est de mise pour les profils créatifs. Hormis cet aspect, mieux vaut rester sobre en restant classique dans le forme et précis dans le fond. Le but est de séduire le recruteur uniquement par la démonstration de nos compétences professionnelles. Ces étapes étant franchies, il faut être avant tout succinct au niveau des informations fournies sur notre CV. Faire également attention à l’impression notamment dans le cadre d’un dépôt physique.

Opter pour le bon format

Seul un profil senior (avec près de 10 ans d’expériences professionnelles) peut se permettre un CV de deux pages. Les profils juniors doivent faire l’effort de se limiter à un CV d’une page maximum. Mais réduire ne veut pas dire condenser au point d’avoir des informations illisibles. Il faut toujours garder un document clair et aéré. Autre règle à ne transiger sous aucun prétexte, c’est le format. Ce que veulent les recruteurs, c’est le format A4 et rien d’autre. Pas besoin donc de la brochure qui se déplie, de l’affichette ou même de la carte de visite améliorée. En cas de dépôt physique, il faut prendre garde à la qualité de l’impression, notamment aux lignes de texte coupées en deux par manque d’encre. Quant à notre support, nous devons choisir un papier de qualité honorable et ne pas oublier de le transporter dans une chemise pour ne pas le tacher ou le froisser.

Cédric KOIVOGUI