Mois: Mai 2014

MANAGERS : les qualités essentielles pour l’être

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Le manager doit pouvoir diriger en considérant les avis de son équipe
Le manager doit pouvoir diriger en considérant les avis de son équipe

Tout bon manager doit avoir trois valeurs essentielles à savoir le respect, l’écoute et la reconnaissance. Ces trois valeurs lui permettront de bien diriger son entreprise.

De prime abord, le manager, s’il veut obtenir des résultats, se doit de respecter ses équipes. Le respect de l’autre commence déjà par le respect et l’estime de soi. Il faut s’aimer pour accepter l’autre et ses différences. Ce respect mutuel permet ainsi d’enrichir l’entreprise d’idées nouvelles afin de la faire progresser. Le manager qui respecte ses collaborateurs sera écouté et suivi. Il sera de même estimé et les employés auront plus envie d’aller dans le sens de ses décisions. A contrario, un manager qui humilie ses collaborateurs, développera leurs craintes, et il ne sera plus respecté. Tous les non-dits, le manque de spontanéité, renforcent le sentiment d’insécurité favorisant par ricochet, la paralysie de l’équipe. La deuxième qualité à avoir absolument est l’écoute.

Ecouter, une autre attitude à adopter

Ecouter, c’est entendre l’autre, c’est prêter attention à son avis. Pour le manager, écouter commence par questionner. En demandant l’avis de ses employés et /ou collaborateurs, il les fait participer activement à la pérennité de l’organisation. Ensuite, il doit pouvoir recueillir leurs avis en faisant preuve d’attention, de concentration, de disponibilité et de considération. Cela passe naturellement par des moments d’échanges réguliers et des réunions. Ecouter permet ainsi le dialogue et aide les collaborateurs à travailler en confiance et en sécurité. Comme le respect, l’écoute est donc liée à la propre image de l’individu. Ne pas écouter révèle souvent une mauvaise image et un manque de confiance en soi. Tout près de l’écoute, il y a également l’empathie. Elle est le fait de se laisser imprégner des paroles de l’autre. Ces deux notions sont indissociables et constituent la meilleure façon de comprendre ses équipes. Enfin, après avoir respecté et écouté, il faut pouvoir témoigner à ses employés, une certaine gratitude surtout dans le cas d’un travail rudement mené.

Etre reconnaissant, encore plus important

Pour avancer et se sentir indispensable à l’entreprise, les collaborateurs ont aussi besoin de reconnaissance. Etre reconnu, c’est être connu, identifié pour ses qualités, ses valeurs, son rôle ou encore sa compétence. Toute personne est à la recherche de ces signes de reconnaissance au travail afin de sentir totalement accomplie. Quand une personne rentre dans une entreprise, elle est d’abord identifiée par son parcours, ses études, ses aptitudes, son profil. Au fil du temps, elle ne va pas se satisfaire de ces seules références. Elle va attendre des signes par rapport à ce qu’elle fait de spécifique, ce qu’elle produit. Ce peut être des paroles, une gratification, ou une mission plus importante. A ce moment, elle se sent identifiée pour ce qu’elle a montré et prend ainsi une autre dimension. Un compliment, une remarque sur un dossier bien traité voire une prime accompagnée d’un commentaire précis, sont autant de signes de reconnaissance. Pour les employés, ces gestes s’apparentent à une nouvelle naissance, une sortie de l’anonymat. Ceux-ci ont besoin d’être renouvelés régulièrement afin de les motiver. La réussite d’une équipe repose en grande partie sur la manière dont sont gérées les relations humaines à l’intérieur de celle-ci. Bien sûr, ces notions ne se suffisent pas à elles-mêmes. Mais elles sont indispensables pour donner un socle aux activités quotidiennes. Le manager doit pouvoir arriver à créer un cadre de relations socioprofessionnelles étroit avec ses employés et collaborateurs par la mise en application de ces valeurs.

Cédric KOIVOGUI

ENTRETEN : l’essentiel pour faire une bonne impression

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Une bonne allure influence déjà positivement l'entretien
Une bonne allure influence déjà positivement l’entretien

Demandeur de stage ou d’emploi, il n’existe pas de formule magique pour faire une excellente impression auprès du recruteur pendant l’entretien. Il suffit d’avoir à l’esprit un certain nombre de choses.

Arriver à séduire le recruteur passe nécessairement par une poignée de main, une tenue vestimentaire adéquate, un sourire, une attitude réfléchie et une bonne occupation de l’espace. Ce sont les principales astuces pour briller durant tout l’entretien. Le premier contact s’établit avec la poignée de main. Elle ne doit pas être trop serrée ni trop molle. Le bras doit être demi tendu avec le tranchant de la main légèrement orienté vers le sol. En tout, elle doit être ferme. Pour la tenue vestimentaire, nous devons savoir que notre image vis-à-vis de l’employeur compte pour au moins deux tiers à l’issue de l’entrevue. Il faut se montrer ainsi simple et sobre dans le choix de ses vêtements. Une allure propre et discrète dans ce cas de figure marque déjà les esprits. En plus, il ne faut pas oublier de montrer une certaine sympathie.

Le sourire important, mais pas seulement

Durant l’entretien, nous devons coute que coute arriver à faire naître une certaine complicité avec l’employeur. Pour le faire, c’est simple, il faut sourire. Dans la culture francophone, le sourire est un ‘’geste écho’’ c’est-à-dire qu’il induit lui-même celui de l’autre. Dans une certaine mesure, cela peut constituer un bon pas afin d’amener le recruteur à se pencher favorablement sur notre candidature. C’est bien connu ! Les personnes souriantes sont perçues de façon plus positive que celles qui ne sourient pas. Mais attention ! Il ne faut pas en faire trop car tout excès nuit. Aussi, les facteurs de sympathie varient selon les pays. Au Japon et en Afrique par exemple, il est mal vu de soutenir le regard de son interlocuteur. En France, au contraire, c’est une manière assez répandue de maintenir le fil de la communication. En tout état de cause, il n’est pas forcément obligé de fixer son interlocuteur si cela nous semble déplacé. On peut s’exprimer tout en ayant un regard moins appuyé sur lui. L’important est de se sentir à l’aise durant tout l’entretien. Il faut se donner les moyens d’être le plus convaincant possible. Etre convaincant se traduit également par une bonne occupation de l’espace.

Garder un bon état d’esprit

De plus, il ne faut pas se présenter à un entretien en victime résignée. Il faut garder un état d’esprit positif car si nous avons été appelés, c’est ce que nous intéressons un tant soit peu l’employeur. Nous ne devons pas nous rétractés mais plutôt bannir certaines attitudes telles que les mains sur le bas ventre, les bras croisés, ou les épaules en arrière. Au contraire, il est plutôt conseillé d’adopter une gestuelle ouverte et une posture orientée vers l’avant sans être agressif. Pour être plus clair, nous devons être bien assis, avec le dos droit et le bassin légèrement incliné vers l’avant. Cette astuce nous permettra non seulement d’avoir une posture élégante, mais aussi de faciliter notre respiration. Ce qui éliminera peu à peu le stress quand on prendra enfin la parole.

Cédric KOIVOGUI

JEUNESSE IVOIRIENNE : toujours entre chômage et abus

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Le problème de l'emploi attend toujours d'être définitivement réglé
Le problème de l’emploi attend toujours d’être définitivement réglé

En décembre 2013, la Banque africaine de développement (BAD) révèle qu’environ 772.000 ivoiriens âgés de 15 à 34 ans sont au chômage. Ce qui représenterait un taux de 9,4% de la population active selon M. Moussa Dosso, Ministre de l’emploi, des affaires sociales et de la formation professionnelle.

Afin d’y faire face, la Banque africaine de développement a donc signé la même année, un accord de prêt de 21,34 millions de dollars (15,6 millions d’euros) en plus d’un don de 7,56 millions de dollars. Ces mesures devraient normalement permettre de promouvoir l’emploi et l’insertion professionnelle des jeunes diplômés dans le tissu économique et social. Toujours dans le même élan, l’Etat, de son côté, a promis 1, 7 millions d’emploi d’ici 2015. Pour mettre en œuvre cette promesse, il a développé quatre programmes à savoir le Programme emploi jeune et développement des compétences (Pejedec), l’Agence d’études et de promotion de l’emploi (Agepe), la Plateforme de services (PFS) et l’Agence nationale de la formation professionnelle (Agefop). Il mise également sur la dynamique du Plan national de développement (PND) visant à faire de la Côte d’Ivoire un pôle économique en Afrique de l’Ouest. Pour la période 2012-2015, ce plan s’articulera autour de différents axes tels que la sécurité et la paix, la réconciliation nationale, la reconstruction et les avancées économiques. Pour ce volet, les efforts de l’Etat se déclineront selon le Premier ministre Daniel Kablan Duncan « en un ensemble de grands projets structurants, publics ou réalisés dans le cadre de partenariats public-privé ». Au niveau agricole, un Programme national d’investissement (PNIA) est aussi prévu. S’étalant sur la période 2012-2016, ce programme d’un coût estimé à 2.040 milliards de F CFA est financé à hauteur de 60 % par le secteur privé. Il devrait assurer, toujours selon lui, environ 2.400 000 emplois. En plus de cela, M. Emmanuel Essis Esmel, Directeur général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici), a annoncé en décembre dernier, la création de 2.535 entreprises (inscrites au registre du commerce) en 2013, contre 126 en 2012 dans le secteur privé. Pour lui, ce dynamisme est le résultat des réformes mises en œuvre pour favoriser l’entrepreneuriat. C’est ce dynamisme que le Cepici va étendre au niveau local en 2014. L’Etat, au travers de toutes ses entités, a donc pris cet épineux problème d’insertion professionnelle des jeunes avec sérieux. Mais, des soucis majeurs demeurent.

Entre chômage et sous-emploi

Face à toutes ces initiatives, le premier constat à faire est que le chômage est toujours récurrent sous nos cieux. Des jeunes diplômés depuis trois ans, quatre ans voire même plus sont encore assis chez eux à la maison. Pour tenter de donner une explication à cela, les gouvernants évoquent comme principale raison, l’inadéquation entre les qualifications et les postes proposés. Selon le ministre de tutelle actuel, ce problème concernerait plus de 5,5 millions de jeunes. Si ce nombre est vraiment avéré, quelle en est donc la cause ? Le premier regard se portera directement sur la formation. Le hic qui pourrait donner raison à cette situation est la prolifération des universités privées et grandes écoles ces dix dernières années. Ces universités privées et grandes écoles sont, pour la plupart, reconnues sur le papier. Mais dans la pratique, les professeurs y exerçant ne font pas correctement leur travail en prétextant le fait de ne pas être payés. Les fondateurs ont aussi leur part de responsabilité dans la mesure où ceux-ci font parfois la pluie et le beau temps dans leurs différents établissements. Ceci n’est qu’une supposition parmi tant d’autres mais elle mérite d’être étudiée rigoureusement. Pour notre part, nous ne pensons pas que la formation soit le problème principal de notre jeunesse. La preuve en est que des étudiants étrangers continuent de venir se faire former sur nos cieux et repartent à la fin de leurs études pour occuper de grands postes dans leurs pays respectifs. L’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC) et l’Institut national polytechnique Félix Houphouët Boigny (INPHB) d’Abidjan en sont des exemples poignants. Le problème, toujours selon nous, est la culture du ‘’copinage’’ dans certaines entreprises ou institutions privées comme publiques. En effet, ces entreprises ou institutions ne recrutent pas toujours selon la compétence mais plus sur les relations familiales ou amicales. On intègre une entreprise pas parce qu’on est forcément compétent mais parce qu’on est le protégé d’un des responsables. Résultat ! Des personnes occupent des postes auxquelles elles n’y sont pas qualifiées. Quand on ne fait pas partie de cette élite, soit on ne travaille pas ou encore lorsqu’on a eu la chance d’en intégrer une, on est exploité.

Ces abus dont nul n’en parle

Les abus sont de plus en plus légions dans certaines entreprises actuellement. Le premier est le paiement du salaire. En effet, quand ce ne sont pas des stages à durée indéterminée, les employé(e)s perçoivent leurs émoluments parfois même après le 10 du mois en cours. Comment faire si ceux-ci ont un loyer, des factures et des dépenses quotidiennes à effectuer pour payer leur transport pour venir au travail et s’occuper par la même occasion de leur progéniture. En plus de ce caractère tardif du paiement des salaires, il arrive parfois que ceux-ci sont sous payés par leurs employeurs. Ils perçoivent le quart de leurs salaires et souvent moins que cela. Ces cas de figure, personne n’en parle. Les contrats de stage ne sont généralement jamais signés et quant aux contrats de travail, ils ne sont point respectés. Le problème de l’emploi en Côte d’Ivoire n’est donc pas relatif seulement à la formation. Il faut aller plus loin en trouvant des solutions idoines car le ‘’copinage’’ déjà met à mal le rendement d’une entreprise et à la longue, c’est l’économie du pays qui en pâtit. Pour déceler les abus, il faut une véritable politique de contrôle de la situation juridique et salariale des employé(e)s. L’Etat doit alors faire le premier pas et tout le monde suivra.

Cédric KOIVOGUI

MANAGERS : voici les méthodes de gestion les plus connus

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Le bon manager doit pouvoir cultiver l'esprit d'équipe
Le bon manager doit pouvoir cultiver l’esprit d’équipe

Dirigeants ou futurs dirigeants d’organisation, plusieurs méthodes existent afin de mener à bien le management de votre entreprise. Mais, elles ne sont pas toutes efficaces.

La fuite, l’agressivité et la manipulation sont trois de ces méthodes à ne point utiliser. Pour la première, on parle de situation de fuite lorsque le manager évite les gens ou les évènements. Outre la crispation « physique » qu’elle peut entraîner, celle-ci se manifeste par le fait de différer la gestion des problèmes posés. Le « fuyard » reporte, traîne, évite les difficultés rencontrées dans l’exercice de sa fonction. Aussi, elle se reconnait facilement du fait que la personne la subissant est surmenée voire observatrice passive. Ce type de personnes est souvent associé à un idéologue, un pessimiste ou un conformiste. Les conséquences d’une telle attitude sont le ressentiment et une perte de respect de soi-même. Cette méthode n’est donc pas conseillée car elle ne permet pas de diriger d’une manière efficace. Parallèlement à cela, il y a l’agressivité et la manipulation. La personne agressive aime hausser le ton et couper brusquement la parole à ses interlocuteurs. Facilement ironique, il aime mettre mal à l’aise pour mieux s’imposer. L’agressivité est observée chez l’insurgé, mais aussi chez la personne doucereuse. En effet, derrière une gentillesse excessive peut sommeiller souvent une agressivité prête à s’extérioriser à tout moment. Les susceptibles, quant à eux, l’utilisent pour masquer leur frustration. Les conséquences d’une attitude agressive sont le « retour de bâton », mais encore la souffrance ou l’épuisement. A trop agir en force, on gaspille son énergie psychologique. Cette attitude est également à bannir. Par ailleurs, qu’en est-il de la manipulation ?

La manipulation, une notion tout aussi déconseillée

Largement répandue, la manipulation fait souvent beaucoup de dégâts. Elle se manifeste par un comportement un peu théâtral. La manipulateur n’est pas clair, car on ne sait pas où il veut en venir. Il porte un masque, joue un rôle, et ne fixe pas d’objectif. Cette disposition est facilement remarquable chez les flatteurs, les conspirateurs ou ceux qui aiment culpabiliser. Rejeter la faute sur l’autre est leur exercice favori. Les conséquences de la manipulation apparaissent avec le temps. Ceux qui en usent perdent petit à petit la confiance des autres car ils finissent toujours par être « démasqués ». La méfiance qui s’installe alors vis à vis d’eux va fortement leur compliquer la tâche. Leur crédibilité s’en trouvera ainsi entachée dans la durée. De toutes ces attitudes mentionnées, il existe un dernière, c’est l’affirmation ou encore l’assertivité. C’est cette notion qui est la mieux conseillé en matière de méthodes de gestion.

L’assertivité, c’est l’idéal

La quatrième attitude, qui permet d’obtenir les meilleurs résultats, est l’assertivité. Ce mot vient de l’anglais « to assert », qui signifie affirmer, prétendre. Il s’agit ici de s’affirmer sans complexe, livrer sa propre vérité, reprendre la maîtrise… L’assertif sait donc affirmer ses droits et donner son opinion sans réserve. Il le fait d’une façon constructive et dans le strict respect du management participatif. Ses rapports avec les autres sont ainsi des rapports de confiance. Il est à l’aise dans le face à face. Il est écouté car son authenticité transparaît. Ses messages sont audibles, retenus et souvent appliqués. Il ne se cache derrière rien ni personne, il est « lui-même ». De même, il est responsable individuellement de ses actes et décisions. Il est en cela très éloigné du fatalisme et de l’approche globale des systèmes de gestion traditionnel. En fin de compte, l’assertivité doit être perçue comme un comportement ou un mode relationnel sous tendu par des techniques de communication. Être assertif, c’est bien plus qu’oser être soi, c’est aussi gagner de plus en plus en respect de soi tout en respectant les autres. C’est seulement en cela que ce même respect lui sera retourné.

Cédric KOIVOGUI

CURRICULUM VITAE : les six versions à détenir

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Des versions dérivées d'un CV unique et personnel
Des versions dérivées d’un CV unique et personnel

Nous sommes à la recherche d’un stage ou d’un emploi ? Il est de plus en plus conseillé d’éviter d’envoyer ou de remettre toujours un CV non adapté aux besoins de l’employeur. Dans ce cas de figure, nous pouvons donc opter pour six versions variées de notre CV.

Il faut alors un CV pour répondre à une offre d’emploi ou de stage, un pour répondre à une candidature spontanée, un pour les CV thèque en ligne, un pour les réseaux sociaux, un pour les visites de salon ou d’évènement de recrutement et enfin un à laisser au recruteur juste après l’entretien. La première remarque en ce qui concerne toutes ses versions est que le CV doit être honnête et refléter la réalité. Nous devons utiliser ses versions et les ‘’vendre’’ en fonction de l’entreprise pour laquelle nous postulons. Ainsi, pour accrocher l’employeur, notre CV a tout intérêt à reprendre l’intitulé du poste proposé dans l’annonce et certains mots-clés présents dans le descriptif des missions. Pour une candidature spontanée, il faut insister sur notre polyvalence dans le descriptif des missions effectuées. Ceci nous permettra de sortir du lot surtout si notre CV démontre notre adaptabilité à des situations nouvelles hors de notre éventail de compétences habituel. Pour les CV thèques en ligne, notre CV doit être le plus complet possible. Pour ce faire, nous nous devons de détailler nos missions, le secteur d’activité des entreprises avec lesquelles nous avons travaillé, les logiciels que nous maîtrisons et mentionner éventuellement le nom de nos précédents employeurs comme références. Cela permettra au recruteur d’avoir une idée concrète concernant notre profil. En bref, il faut réussir à être à la fois précis et concis. Aussi, qu’en est-il des versions pour les réseaux sociaux et les évènements de recrutement.

CV pour réseaux sociaux et salons

Pour certaines professions, il convient aussi de soigner son parcours sur les réseaux sociaux. Ici, il s’agit de communiquer une bonne image auprès du recruteur qui voudrait d’emblée s’aventurer sur notre profil afin d’avoir de plus amples informations sur nous. Il ne faut pas répéter le CV mais plutôt résumer ce que l’on fait et préciser notre objectif professionnel. On veillera aussi à s’exprimer avec des phrases construites et non de façon télégraphique comme sur le CV traditionnel. Pour celui relatif au salon et autres évènements de recrutement, le principe demeure pratiquement le même. Vu le temps de réception relativement court, il nous faut aller à l’essentiel en regroupant les informations utiles concernant notre profil dans un ordre d’idées cohérent. Ceci nous permettra de gagner en efficacité et en temps. Le CV pour ce genre d’évènements doit donc être rédigé sur une demi-page maximum. Il faut miser sur nos compétences et notre profil de carrière le plus succinctement possible. Il est également possible de le faire sous forme de cartes de visite. Plus discrets et percutant, ces cartes démontrent, dès le premier regard du recruteur, notre expertise dans le domaine concerné. Pendant l’entretien, nous pouvons avoir recours à un CV encore plus riche.

Le CV pour l’entretien

Pour permettre à un recruteur de mieux connaître et comprendre notre parcours, il est conseillé d’apporter un CV avec d’avantage de précisions à notre entretien de stage ou d’embauche. Ce CV pourra être remis au recruteur après l’entretien afin de laisser nos traces et témoigner par la même occasion notre motivation /intérêt pour le poste visé. En tout état de cause, même si toutes ces variantes existent, l’idéal est de rester fidèle à un CV unique et personnel. Les autres versions doivent alors être des dérivées de ce CV et non totalement différentes de celui-ci. Sinon, cela peut amener le recruteur à s’interroger sur notre honnêteté et la véritable nature de nos aspirations professionnelles.

Cédric KOIVOGUI

MANAGEMENT : ses différents styles de gestion en organisation

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Le management participatif est le plus conseillé
Le management participatif est le plus conseillé

De façon générale, trois styles de gestion en management sont officiellement connus. Il s’agit du management paternaliste, autocratique et participatif. Ces trois styles constituent chacun une combinaison de deux grands facteurs qui influencent la performance en entreprise.

Ces facteurs sont la capacité à motiver les employés et celle à savoir exiger du travail de leur part. Ils sont réunis tous sous la même bannière d’une qualité appelée communément leadership. Un manager ayant donc un bon leadership pourra influencer positivement la productivité et la performance financière de son entreprise. Le premier type de gestion est le management paternaliste ou ‘’laisser faire’’. Ce type se caractérise par une difficulté à exiger du travail des employés et un manque de volonté à prendre des décisions au sein de l’entreprise. Ici, le manager n’investit pas son énergie dans l’entreprise. Cette manière de gérer a une forte tendance à favoriser l’employé et non ses résultats, à s’excuser et à fuir devant les difficultés du monde entrepreneurial. L’employé prend ainsi souvent trop de libertés et ne fait aucun effort pour améliorer la productivité de l’entreprise. Pour revenir à l’employeur, certaines caractéristiques peuvent l’amener à adopter ce style. Selon le psychologue américain Kurt Lewin, ces caractéristiques sont la méconnaissance de bonnes méthodes de travail, la peur de montrer ses limites ou ses carences, une gestion familiale mal maîtrisée, le favoritisme et un mélange de la politique avec le milieu des affaires. Quoiqu’il en soit, ce style a pour principal avantage le sentiment d’appartenance et de solidarité entre le manager et son équipe. Comme inconvénients, il y a le risque de confusion entre la vie personnelle/professionnelle et le service peut se refermer à la longue sur lui-même. A côté de cela, il y a le management autocratique.

Les composantes du management autocratique

Le management autocratique est un style de gestion qui pèse lourd sur les employés du fait que l’employeur est sans cesse axé sur la performance pure et dure de ceux-ci. Exerçant ce type de management, l’employeur aura une forte tendance à vouloir prendre des décisions et à les imposer de façon autoritaire. Il aura souvent une vision pessimiste de l’entreprise en identifiant systématiquement tous les problèmes et les menaces qu’elle subit. Pour régler les conflits, il aura souvent recours à des sanctions et des punitions émanant d’une conclusion sur la performance personnelle de l’individu en plus de son impact sur les résultats financiers de l’entreprise. Les traits caractérisant ce style sont une absence ou une insuffisance de communication dans l’organisation, une absence de méthodes claires d’évaluation, des sanctions intempestives, une mauvaise ambiance de travail, etc. Le dirigeant utilisant ainsi le management autocratique ne sent pas l’obligation de s’expliquer à ses employés lorsqu’il prend une décision. Il est donc le seul à disposer de ses choix. Par ailleurs, ce style de gestion n’est pas sans résultats puisqu’il a tendance à améliorer la performance financière à court terme de l’entreprise. C’est dans le long terme que ses effets deviendront néfastes car elles détruiront les équipes de travail et les relations entre les employés, les dirigeants et les conseils d’administration. C’est en cela que le management participatif prend tout son sens.

Le style participatif et ses spécificités

Considéré comme le plus optimal, le management participatif se sert des limites des deux précédents types et combine leurs points forts afin de créer un style de gestion équilibré. Le management participatif appelé aussi intégrateur est caractérisé par une exigence marquée pour la performance combinée par un dirigeant aimant particulièrement son travail. Un manager utilisant donc ce style de gestion sait s’adapter aux besoins des employés et prendre des décisions. Il valorise à la fois l’amélioration de la situation socioprofessionnelle de ses employés et les résultats financiers bruts. Il est un gestionnaire à l’écoute des leurs besoins et a une tendance à sanctionner positivement leurs comportements. Ce même manager aime son travail, sa position et prend les challenges de l’organisation à cœur. Il considère que tout bon dirigeant n’est jamais parfait et marche toujours sur le chemin de l’amélioration. Il sait ainsi faire preuve de leadership et motive ses équipes de travail. Il partage efficacement la vision, la mission et les valeurs de l’entreprise. De même, il sait célébrer les réussites et sanctionner les manquements aux règles équitablement. Il respecte ses employés car il suit ses principes et les intègre dans tous les aspects de son travail.

Cédric KOIVOGUI

CURRICULUM VITAE : ses nouvelles tendances

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Un CV innovant avec une marque personnelle
Un CV innovant avec une marque personnelle

Ces dernières années, le CV a évolué grâce aux nouvelles techniques de recrutement en ligne. Six innovations ont donc fait leur apparition dans la forme comme dans le fond.

Les liens hypertextes, les mots clés, les arguments très ciblés en fonction du recruteur, une présentation vidéo, des résultats chiffrés, une mise en page dans l’air du temps… Voici les nouvelles innovations relatives au CV. Concernant les liens hypertextes, ils étaient autrefois réservés aux candidats du secteur de la communication. Mais maintenant, tous les demandeurs de stage ou d’emploi des autres secteurs d’activités peuvent les utiliser. Ces liens, lorsqu’ils sont pertinents, peuvent donner une valeur ajoutée à notre CV. Il est ainsi possible d’intégrer un lien renvoyant à notre profil sur les réseaux sociaux, un porte folio ou un blog personnel. Ceci afin d’apporter, au recruteur, un éclairage supplémentaire sur notre parcours et nos compétences professionnelles. De même, il est vivement conseillé d’insérer des mots clés dans notre CV. Cette stratégie peut s’avérer d’une grande efficacité si nous diffusons notre CV sur un site d’emploi ou si nous répondons à une offre d’emploi car beaucoup de candidatures sont de plus en plus triées par des logiciels en fonction du nombre de mots-clés prédéfinis par l’entreprise. Dans cette démarche, la rubrique concernant le détail des expériences professionnelles doit donc contenir les vocables propres au secteur d’activité, au métier et à l’entreprise. Par ailleurs, l’argumentaire développé pour convaincre le recruteur doit être rigoureux. Pour ce faire, il faut chercher à avoir des informations sur l’entreprise en question.

Trouver des informations récentes sur l’entreprise

Avec l’avènement des réseaux sociaux, nous avons désormais la possibilité de nous renseigner non seulement sur l’entreprise mais aussi sur notre futur interlocuteur. Grâce à cette nouvelle tendance, les informations obtenues pourront influencer positivement notre CV. Par exemple, un candidat qui apprend par le biais des réseaux sociaux ou à l’issue d’une requête sur les moteurs de recherche que son futur employeur pratique les arts martiaux à un haut niveau, il peut, s’il partage la même passion, la détailler dans la rubrique Divers de son CV. Cela pourra se révéler comme un atout majeur pour décrocher le poste. Aussi, une autre innovation est en train de se pointer à l’horizon. Il s’agit de la présentation vidéo. Elle permet de laisser parler sa créativité et de se démarquer des concurrents. Elle est donc une façon assez originale de synthétiser son parcours professionnel. Elle peut apporter beaucoup d’informations sur notre personnalité. Mais attention, elle revêt encore quelques limites car la navigation au sein d’un CV vidéo n’est pas aussi facile que sur un CV traditionnel. Ce qui n’est pas évident. Pour augmenter nos chances, nous devons pouvoir faire montre de notre productivité en les chiffrant.

Des résultats pertinents à la mise en page

Les employeurs ne se contentent plus de détails relatifs aux missions précédemment menées. La performance étant leur priorité, ils veulent des données purement factuelles et sans surprise. Ce sont alors les informations chiffrées qui les séduisent le plus. Taux de transformation de prospects en clients, volume du portefeuille clients, turnover de l’équipe managée, nombre de litiges résolus… C’est avec ces preuves qu’un recruteur pourra apprécier notre périmètre d’intervention. Mais, il faut rester prudent quant à la gestion de ces chiffres car ils peuvent être vérifiés lors de l’entretien. S’agissant du dernier point à savoir la mise en page, elle doit être modernisée en tenant compte de toutes les techniques précitées.

Cédric KOIVOGUI

COMMUNICATION EXTERNE : secteur indispensable à l’organisation

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Les médias, canaux primordiaux de la communication externe
Les médias, canaux primordiaux de la communication externe

Dans la communication externe, l’identité visuelle, la publicité par l’événement, la publicité directe, les relations publiques / presse, le lobbying et le bouche à oreille sont regroupé(e)s.

Les relations publiques / presse sont les principaux outils utilisés dans ce type de communication. Les relations presse sont une technique de communication à part entière. Elles ont une dimension stratégique. Ces relations presse désignent précisément les rapports avec les journalistes. Un message publicitaire ne suffit plus aujourd’hui à répondre au besoin des consommateurs en termes d’information. Les relations avec les journalistes ont pour but de répondre à ce besoin d’information. Les articles qui parlent dans un journal de l’image de l’entreprise ou de ses produits présentent plus d’information que les publicités diffusées sur les radios, télévisions ou Internet. Mais pour maximiser les effets de ces articles sur les lecteurs, les responsables de la communication de l’entreprise doivent connaître les journalistes et les caractéristiques de leurs journaux. Quant aux relations publiques, elles font intervenir les prospects. Les prospects sont les clients potentiels non encore fidélisés. La différence avec le grand public est que cette catégorie de clients potentiels doit généralement être ciblée (le ciblage est la caractéristique principale des relations publiques). La communication par le biais des relations publiques pourrait se faire par les journées portes ouvertes, les expositions itinérantes ou fixes et toute autre action d’information. Les relations publiques/presse peuvent être utilisées dans les milieux pédagogiques comme socioprofessionnels.

Leur utilité dans ces milieux

Souvent négligés à tort, c’est pourtant dans les écoles professionnelles et techniques que ces relations sont d’une grande utilité. En effet, il est possible de mener diverses relations publiques en direction de ce milieu envers les étudiants tout comme les enseignants. Il est de même possible de proposer des cours ou des conférences par les cadres de l’entreprise, participer à des forums d’étudiants, mettre en place ponctuellement des bureaux d’information dans des lycées et dans des universités, offrir des stages, organiser des visites d’usines, offrir des bourses d’études, etc. Par exemple, l’armée canadienne organise chaque année dans les universités et lycées canadiens des séances d’information dans lesquelles elle présente les avantages d’adhérer à l’armée. Les relations publiques occupent aussi une place importante au niveau des associations de consommateurs. Les associations de consommateurs testent généralement les produits. Il est donc important pour l’entreprise de se faire connaitre d’elles même afin de faire figurer ses produits parmi ceux testés comparativement. Les publications diffusées par ces associations ont un impact et une crédibilité énormes auprès des lecteurs. Parmi les techniques de relations publiques, l’organisation peut adresser son journal interne afin de les informer de la sortie de leurs nouveaux produits/services, envoyer des communiqués, etc. Outre cet aspect, après des hésitations et des confusions, il s’est établi aujourd’hui un consensus pour réunir sous le terme unique de parrainage les deux techniques de communication à savoir le sponsoring et le mécénat.

Nuances entre sponsoring et mécénat

Le sponsoring est une technique de communication publicitaire tandis que le mécénat est une technique de communication institutionnelle. Le sponsoring est un vecteur publicitaire par lequel une entreprise apporte son concours (soutien) financier à une personne physique ou moral. En contrepartie, cette dernière lui assure une certaine publicité. Le mécénat se définit comme la mobilisation des ressources par une entreprise ou un individu. Cette mobilisation des ressources est au service des causes dites d’intérêt général, ou encore comme un soutien libre et gratuit (sans intérêt financier), apporté aux activités créatives de l’esprit et la culture. Sa finalité première est de bénéficier d’un impact favorable pour l’image de l’entreprise. Dans le cas du sponsoring, l’entreprise a pour but de mettre en avant sa marque. Elle se préoccupe de sa notoriété qui bénéficie au produit. Toutefois, dans le cas du mécénat, l’entreprise veut d’abord montrer sa parfaite insertion dans le tissu social, puisqu’elle intervient généralement hors de son champ d’activité. Le sponsor, en empruntant les techniques de la publicité, cherche à valoriser son produit et à développer sa clientèle. Il y a donc la notion du bénéfice commercial à court terme. Pour le mécénat, l’objectif premier est une recherche de bénéfice en terme d’image, même si au bout du compte (et indirectement) l’entreprise améliore sa commercialisation grâce à son action qui doit s’exercer à long terme pour pouvoir être efficace. Les textes légaux imposent au mécénat de comporter une notion d’intérêt général et d’observer une relative discrétion. Pour revenir au terme de parrainage englobant ces deux notions, pour une meilleure efficacité, il doit être intégré dans un axe global de communication et nécessité des études préalables. Ces études doivent porter sur la nature et la vocation de l’entreprise, ses implantations et sa situation dans un univers concurrentiel afin de pouvoir apprécier la correspondance entre l’action ou l’évènement choisi et la problématique de communication de l’entreprise. Parallèlement, il sera indispensable d’obtenir l’adhésion du personnel au projet.

Problèmes d’adhésion du personnel

Parlant de sponsoring ou du mécénat, lorsque le dirigeant d’une institution décide de mettre en œuvre une action ou une politique de parrainage sans avoir consulté ses salariés, il se heurte la plupart du temps à un rejet de la part d’une forte proportion d’entre eux. En général, l’objection la plus largement soulevée est liée à l’investissement souvent lourd de l’organisation pour son exécution. Le personnel préférerait mieux cet investissement distribué sous forme de primes ou d’intéressement. Ces objections sont souvent dues en fait à la méconnaissance des enjeux, du potentiel de retour sur investissement et de la pratique du parrainage. C’est pourquoi une méthodologie spécifique est vivement conseillée. L’organisation doit ainsi s’assurer de l’intérêt et de l’opportunité d’une politique de sponsoring ou de mécénat, définir les objectifs recherchés, sélectionner les publics concernés, effectuer une présélection de trois à quatre domaines de parrainage en adéquation avec les points précédents, consulter les salariés en leur expliquant le but de la démarche, leur demander de classer par ordre de préférence les trois ou quatre domaines proposés. Par la suite, publier les résultats de la consultation et annoncer le programme prévu sur l’année, impliquer le personnel le plus vite et le plus souvent possible (matchs, démonstrations, avant-premières d’expositions ou de spectacles, séances de dédicaces…), l’informer régulièrement puis enfin faire un bilan annuel de toutes les activités. Après les relations presse, les relations publiques et le parrainage, la communication événementielle constitue le quatrième outil de communication externe. Cet outil à également une démarche stratégique à ne point négliger.

Cédric KOIVOGUI

MAIL DE MOTIVATION : ces fautes à éviter

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Le mail de motivation doit être concis
Le mail de motivation doit être concis

Quand nous rédigeons notre mail de motivation pour un stage ou un emploi, certaines erreurs d’inattention peuvent s’y glisser si nous n’en prenons pas garde.

D’ordre général, ces erreurs sont les suivantes : « un objet de message flou, une mauvaise maîtrise du champ Cci, l’écriture d’un mail type, ne pas être dans le ton, une négligence de la grammaire et de la ponctuation, l’oubli de la mise en page et enfin rater sa sortie ». Ces fautes d’inattention peuvent nous porter préjudice quand on y fait pas gaffe. Pour le premier aspect, dès l’objet du message, le recruteur doit pouvoir cerner ce que nous désirons. Pour ce faire, il nous faut choisir un ou deux mots-clés incitatifs et informatifs du genre “Candidat/ Poste de responsable de formation adjoint”, ou ‘’technico-commercial’’ par exemple. Une précaution qui nous permettra non seulement d’être lu mais aussi de retrouver notre candidature plus facilement dans sa messagerie. Aussi, il faut absolument éviter d’envoyer plusieurs mails de motivation en même temps. Cela peut apparaître comme un affront auprès du recruteur. Dans cette situation, il est donc bien mieux de diriger l’envoi de son mail vers l’employeur de façon unique et personnelle. Il faut également faire attention à l’écriture de ce mail.

Faire attention à l’écrit et au ton

En plus d’être bref, nous devons avoir à l’esprit que ce mail doit porter notre empreinte personnelle. C’est cette empreinte que le recruteur recherche. Elle doit donc figurer dans la rédaction de ce mail au même titre que la lettre de motivation. Parallèlement à cela, il est également important d’adapter son message au support numérique tant dans la forme comme dans le fond. Le mail ne doit pas être trop long. Essentiellement dans le domaine de l’information et de la communication, ce mail doit être percutant et rédigé avec rigueur afin de prouver nos compétences rédactionnelles. Le but est d’arriver à se faire vendre le plus efficacement possible. De plus, pour éviter les fautes de grammaire et/ou d’orthographe, il est conseillé de rédiger notre mail sur Word avant de le copier-coller intégralement dans le corps dudit mail. Ceci permet de limiter ce genre d’erreurs qui peuvent gravement nuire à notre candidature. Notre mail doit ainsi être sobre en bannissant par la même occasion les émoticônes et les abréviations. Après cela, il faut rester prudent quant à la mise en page et à la chute de notre mail.

Faire gaffe à la mise en page et à notre sortie

Pour ne pas agresser visuellement le recruteur par la mise en page de notre mail, il est conseillé de calibrer nos messages en configurant la longueur des lignes des mails (entre 50 et 60 signes de préférence) sur notre ordinateur. De même, il faut penser à aérer notre message en sautant les lignes et en écrivant des phrases courtes pour le rendre plus lisible. A la fin du mail, il est plus privilégié d’opter pour des formules de politesse plus sobre et efficace comme “Cordialement” ou ‘’haute et sincère considération’’. Il ne faut pas non plus omettre de peaufiner sa signature. Pour faire plus clair, il faut tout simplement taper son nom ou au mieux configurer notre signature dans notre messagerie personnelle. Cette façon de procéder fait déjà montre d’un certain professionnalisme de notre part vis-à-vis de l’employeur.

Cédric KOIVOGUI

FUTURS ENTREPRENEURS : voici ce qu’il vous faut pour réussir

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Nos pays africains ont besoin d'une jeunesse prête à entreprendre
Nos pays africains ont besoin d’une jeunesse prête à entreprendre

Jeunes diplômé(e)s, si l’envie vous vient d’entreprendre une activité, vous avez impérativement besoin d’être bon.

Etre bon signifie également avoir un bon projet, savoir surmonter l’échec, avoir le flair et de la chance durant tout le déroulement de son affaire. Ces recommandations ont été des sous thèmes développés sous forme de panels durant la troisième édition d’une cérémonie organisée les 24 et 25 avril 2014 derniers à Sofitel, hotel Ivoire d’Abidjan par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI Academy 2014). Ayant pour thème général : « Un entrepreneur, un projet », l’objectif principal de cette cérémonie était de donner à tout un chacun et principalement aux jeunes le gout d’entreprendre. Pour la première recommandation, à la question de savoir s’il suffit d’un bon projet pour être un bon entrepreneur, les panélistes ont répondu unanimement ‘’non’’. Selon ceux-ci, cela n’est pas suffisant car il faut que le futur entrepreneur puisse être persévérant en plus d’avoir de la méthode. « Celui qui veut entreprendre doit avoir cinq valeurs pour conduire son projet à savoir une vision (…) avoir de l’audace, être ambitieux, innover et être professionnel », a souligné M. Guillaume Koffi, Président du Conseil d’administration de KOFFI et DIABAGATE GROUPE. Pour lui donc, seules la volonté et la méthode peuvent permettre de devenir un bon entrepreneur. En outre, tout bon entrepreneur doit aussi apprendre à affronter les difficultés quand elles se présentent à lui.

Surmonter l’échec en affaires

Lorsqu’on est victime d’un premier échec en affaire, il ne faut pas aller tout de suite au découragement. Abordant la deuxième recommandation, Mme Massogbé Touré, Présidente directrice générale de la Société ivoirienne de traitement de l’anacarde (SITA SA) a demandé de rester positif en ces termes : « Pour surmonter un échec, il y a deux clés. La première est d’accuser le coup et la dernière est de faire son bilan personnel (…) ensuite, il faut se bouger, avoir de la passion, croire en soi et diffuser son enthousiasme…». Le tout est donc d’arriver rapidement à relativiser en se disant que cela n’est en aucun cas une fatalité. Après cela, il faut pouvoir sentir et saisir les possibilités qui s’offrent à nous.

Avoir du flair et de la chance en affaires

Le flair et la chance sont des données déterminantes pour tout bon entrepreneur. En effet, pour Marie Agnès Tano, Directrice générale du Cabinet de recrutement CIFIP, le flair en affaires, c’est d’avoir une intuition, une vision, une conviction voire une détermination de ce que l’on veut vraiment. « Il faut prendre des risques mais des risques raisonnés, être énergique et surtout optimiste…», a-t-elle signifié. Pour M. Stéphane Ehoué, Directeur de la Société ivoirienne de manutention et de transit, le flair c’est l’opportunité. C’est cette opportunité, toujours selon lui qu’il faut pouvoir saisir tout simplement. Quant à la chance en affaire, selon M. Aboubakar Fofana, Directeur de l’Ivoirienne de distribution de tabac (IDT), elle est irrationnelle, intangible et circonstancielle. Il faut alors pouvoir la cultiver. Rebondissant sur cet aspect, M. Ahmed Chérif, Président directeur général d’Afrique Technologies (VIP NET), a démontré que la culture de cette chance passe nécessairement par la création d’un environnement favorable. Cet environnement favorable est le fait de rencontrer les bonnes personnes au bon moment. « La chance peut être un des facteurs du succès mais elle n’en est pas le facteur déterminant. Elle est la rencontre de l’opportunité et de l’effort (…) il faut donc créer sa propre chance en ayant de l’ambition et du rêve…», a t-il conclu.

Cédric KOIVOGUI