Mois: avril 2014

COMMUNICATION INTERNE : secteur essentiel des organisations

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La communication interne impulse l'esprit d'équipe en organisation
La communication interne impulse l’esprit d’équipe en organisation

La communication interne est l’un des grands secteurs de la communication des organisations, aux côtés de la communication externe, la communication éditoriale, la communication événementielle, les relations publiques, les relations presse, la communication financière, la communication par l’objet, la communication de crise, etc.

Dans certaines organisations, (entreprises privées, institutions publiques, associations) sa mise en œuvre est du ressort du Directeur de ressources humaines (DRH, autrefois appelé Directeur du personnel), parce que les enjeux de la politique de communication interne sont alors considérés comme étant liés davantage à la gestion du personnel qu’à sa simple information. Dans d’autres organisations, la communication interne est du ressort du Directeur de la communication, car elle est alors considérée comme s’inscrivant dans la politique globale de communication d’un groupe d’entreprises. Dans ce cas de figure, la cohérence d’ensemble est tenue pour primordiale. La communication interne a pour objectifs d’informer et d’inciter le personnel à adhérer aux valeurs et à la politique organisationnelle véhiculée par l’entreprise en y exerçant une influence notable. Elle est donc un ensemble de principes d’actions et de pratiques visant à donner du sens pour favoriser l’appropriation, la cohésion et inciter chacun à mieux communiquer pour faciliter le travail en commun. Elle détient en son sein bon nombre de services.

Les services de la communication interne

La communication interne peut être intégrée à différents services, comme le service des ressources humaines, celui du marketing, la direction générale ou directement au service communication. Il existe pour ces quatre services des avantages et des inconvénients. Au niveau des avantages, lorsqu’elle et intégrée au service des ressources humaines, elle permet de communiquer auprès des salariés et de favoriser l’entraide et leur participation à la vie de l’entreprise. Un sentiment d’appartenance à l’organisation et de cohésion sociale se dégage alors. L’employé se sent ainsi investi au sein de son entreprise et reconnu. Cela développe également un climat de confiance. Comme inconvénients, une possible rivalité peut s’installer entre le service Ressources Humaines et la communication interne car n’ayant pas forcément les mêmes objectifs. La communication de la part du service Ressources Humaines reste classique et les deux départements peuvent se confondre dans la poursuite de leurs objectifs respectifs. Lorsqu’elle est rattachée à la Direction générale, elle a pour principale avantage une visibilité totale sur les activités de l’entreprise. Faisant partie intégrante de celle-ci, cela permet à la communication interne d’être au cœur des décideurs. Mais, il peut y avoir une possible perte de confiance de la part des collaborateurs dans certains cas. Quant à son rapprochement au service communication, cela permet une cohérence entre le service communication externe et la communication interne. Le discours exprimé est en parfaite harmonie avec les valeurs de l’entreprise. Mais, comme inconvénient, les deux types de communication ne doivent pas être confondus au point de voir l’un prédominé l’autre. En ce qui le rapprochement de la communication interne au service marketing, cela permet à ce service de valoriser les produits de l’entreprise. Par la même occasion, il permet à la communication interne de s’en inspirer afin de mettre en exergue les valeurs de l’entreprise. Par ailleurs, cette communication a recours dans sa pratique à divers outils pour assurer son efficacité.

Les outils de la communication interne

Trois principaux outils sont à distinguer à savoir les outils oraux, les outils écrits et les outils de communication évènementielle en interne. Pour les outils oraux, il y a l’entretien individuel, les réunions d’information, de dialogue et les téléréunions. L’entretien individuel consiste à créer une communication personnalisée. Il peut s’agir d’une évaluation annuelle, de l’élaboration d’un projet professionnel personnalisé ou d’effectuer un bilan. Les réunions d’informations permettent de communiquer avec une équipe concernant un thème commun, faire remonter des informations à la hiérarchie, renforcer la cohésion du personnel. Elles font l’objet d’un ordre du jour et doivent être complétées par un support écrit rassemblant toutes les informations échangées afin de ne pas émettre d’oubli ou de confusion. Les réunions de dialogue quant à elles sont des rencontres où l’accent est mis sur l’échange selon un thème spécifique. Ce genre de réunion est préparée au préalable afin d’élaborer le type de communication à mettre en place (ton, attitude, déroulement de la réunion). Pour les outils écrits, il y a le journal d’entreprise, la boite à idées, le panneau d’affichage, l’intranet et la messagerie électronique. Le journal d’entreprise permet une maîtrise du contenu et est conçu prioritairement comme un vecteur d’informations vers les employés. La charte éditoriale est définie selon leurs attentes et les objectifs de la direction. La boîte à idées est représentée sous forme d’une urne. Son but est d’impliquer les salariés de l’entreprise afin de recueillir leurs idées, projets pour l’entreprise. Les informations soumises peuvent être anonymes ou non et peuvent concerner les méthodes de travail, les conditions de travail, l’organisation de l’entreprise, etc. Le panneau d’affichage permet de prévenir, informer et sensibiliser les salariés. Il est adapté aux informations ponctuelles, simples afin de véhiculer tous types de messages. S’agissant de l’intranet de la messagerie électronique, c’est une communication ascendante et descendante, peu coûteuse, interactive et qui bénéficie d’une disponibilité plus importante que les moyens écrits traditionnels. L’intranet est un réseau privé qui permet le libre accès au personnel à un contenu utile à la réalisation de son travail, d’obtenir des informations instantanées, des informations pratiques et commerciales. Les outils de communication évènementielle en interne permettent de développer l’adhésion, la motivation du personnel et de favoriser la cohésion entre les équipes. Ces outils sont des types d’évènements tels que les séminaires, le team building, incentive, formations en interne…Aussi, il existe certaines points de rencontre entre la communication interne et externe.

Les points d’intersection entre eux

Si le public visé fait partie de l’environnement de l’organisation (fournisseurs, clients, Etat, institutions financières ou non financières et autres partenaires) il s’agira d’une communication externe. L’objectif de ce type de communication est de transmettre des informations sur l’entreprise (ses valeurs, ses actions, ses missions) aux partenaires extérieurs afin d’atteindre de nouveaux clients ou fidéliser ces derniers. A l’inverse, si le public visé est un membre de l’entreprise ou un associé, il s’agira alors d’une communication interne. Ici, l’objectif est d’informer les membres de l’entreprise sur cette dernière et de développer un sentiment d’appartenance afin de fédérer des valeurs communes. L’entreprise n’utilise donc pas les mêmes outils qu’il s’agisse de communiquer en interne ou en externe. En effet, dans le cadre d’une communication externe, l’entreprise utilise les médias tels que la télévision, la presse, Internet ou la radio. L’objectif étant de communiquer à un public large.

Cédric KOIVOGUI

MAIL DE MOTIVATION : ce qu’il faut savoir

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Un mail de motivation bien rédigée vaut une dizaine de lettres
Un mail de motivation bien rédigé vaut une dizaine de lettres

Avec l’ère du numérique, la lettre de motivation autrefois prisée par les recruteurs est en train de se faire remplacer peu à peu par le mail de motivation. Ce mail est un texte court dont il faut connaitre absolument tous les contours pour le rédiger efficacement.

De plus en plus répandu, le mail de motivation peut accompagner l’envoi du CV lorsque la lettre n’est pas recommandée par l’employeur. Il permet aux candidats de résumer leur parcours ainsi que leur motivation en quelques lignes. De nombreux secteurs d’activités en sont prioritairement friands surtout dans la communication, la banque, la distribution, etc. En ce qui concerne les règles de base de sa rédaction, il n y a pas de profond changement dans la mesure où les fondamentaux du mail de motivation sont les mêmes que ceux de la lettre. Le mail doit contenir « une phrase d’accroche, une présentation succincte du parcours, une motivation tournée vers le poste ainsi qu’une formule de politesse sollicitant un entretien ». Aussi, comme la lettre, il peut être présenté sous la forme de trois paragraphes. Cependant, pas question de reprendre l’intégralité de notre lettre de motivation en faisant copier-coller dans le corps du mail. Pourquoi ? D’abord, parce que le ton du mail est relativement informel. Il autorise ainsi un style d’écriture plus direct. Les formules ampoulées comme « Je vous prie d’agréer » seront volontiers remplacées par un simple « Bien cordialement » par exemple. Ensuite, parce que le mail de motivation doit être court et incisif. Il doit aller à l’essentiel tout en excédant pas une quinzaine de lignes. Enfin, le mail de motivation n’a pas non plus pour objectif de répéter le CV. Nous ne devons donc pas tenter d’être exhaustif dans notre mail. Dans ce cas de figure, il faut plutôt mettre l’accent sur un point-clé de notre parcours en rapport avec le poste visé. Comme pour une lettre de motivation, il faut penser à soigner l’accroche de notre texte. Cette accroche doit être tournée vers l’entreprise afin de capter l’attention du recruteur. Par exemple : « Votre groupe a décidé d’implanter une filiale dans un pays dans lequel j’ai travaillé durant 7 ans » ou encore « Vous recherchez un profil de commercial qui est absolument semblable au mien ». Tout dépend du type de l’offre auquel nous postulons. Il est également possible d’y ajouter des références numériques rattachées à notre profil.

L’insertion des liens URL dans le mail

Le mail de motivation étant un document numérique, il est alors possible d’intégrer des liens URL surtout ceux de nos sites web perso ou blogs, publications, profil Viadeo, Linkedin, facebook, Twitter… Ainsi, si le recruteur souhaite en savoir plus sur nos compétences professionnelles, il lui suffira de cliquer sur ces liens pour s’en imprégner. De même, pour que notre candidature soit correctement traitée, nous devons également veiller à soigner la formulation de l’objet. En effet, un objet efficace reprend l’intitulé de poste ainsi que le numéro de l’offre figurant sur l’annonce. Après cela, il faut faire attention à certaines erreurs d’inattention.

Ces erreurs à ne pas commettre

Le mail de motivation vide ne fait pas son effet auprès des recruteurs. Il est donc indispensable de le rédiger car cela peut témoigner déjà notre intérêt pour le poste et donner par la même occasion une première bonne impression quant à notre candidature. Il faut éviter aussi le mail de deux lignes du style : « Vous trouverez en pièce jointe mon CV… ». Fréquent, cela peut traduire aux yeux du recruteur, un manque de rigueur pire une paresse de notre part. De plus, tomber dans la familiarité avec les recruteurs est l’un des pièges du mail de motivation. Il faut donc bannir de notre mail le ton familier tout en oubliant pas de mentionner les formules de politesse habituelles. Le mail de motivation est donc d’un intérêt primordial quand l’offre de stage ou d’emploi ne demande que le CV. Cela peut encore démarquer notre candidature des autres si nous le faisons dès que l’opportunité se présente à nous.

Cédric KOIVOGUI

ENTREPRISE : le produit, son adaptation à la demande

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Satisfaire la demande par la conception et le contrôle du produit
Satisfaire la demande par la conception et le contrôle d’un produit qui leur sera adéquat

La définition et l’étude du produit sont conditionnées par le dynamisme de l’organisation et de son savoir-faire. Elles sont liées aux notions de cycle de vie et d’innovation.

La vie d’un produit passe par quatre phases : la phase d’introduction, la phase de croissance, la phase de maturité et la phase de déclin. Chacune de ces phases connaît des besoins financiers, des comportements du marché et des niveaux de ventes différents. La première phase appelée aussi lancement demande un effort particulièrement important de suivi de la clientèle et d’investissement. La deuxième demande une activité soutenue de veille des concurrents pour contrer ou anticiper leur réaction. La troisième est la période de rentabilité optimale. Il est alors nécessaire de diversifier l’offre en étant à l’écoute des clients et de penser au besoin à une nouvelle offre. Enfin, la dernière fait état d’une régression de la demande. Dans cette situation, un retrait du segment doit être envisagé en fonction du portefeuille d’activités de l’entreprise. Par ailleurs, en analysant le cycle de vie de ses produits, l’entreprise peut s’adapter aux attentes des consommateurs. Ainsi, l’analyse de la phase d’introduction (le lancement) demande d’être à l’écoute des besoins et des demandes des clients de façon à proposer un produit adapté. Pendant les phases de croissance et de maturité, il sera nécessaire de surveiller l’offre des concurrents pour éviter d’être copié ou devancé. Toutefois, pour assurer la survie de l’organisation et suivre l’évolution de la demande, des évolutions du produit voire une nouvelle offre doivent être envisagées. La phase de déclin, quant à elle, exige une prise en compte de la part de l’entreprise de l’évolution des attentes des consommateurs de façon à proposer une nouvelle offre afin d’en assurer sa survie. Eu égard à tous ces aspects, l’entreprise a pour devoir d’innover afin de satisfaire et fidéliser sa clientèle.

La recherche de l’innovation

L’invention est une idée nouvelle, la découverte de quelque chose de nouveau, mais elle peut rester inexploitée. Elle ne devient une innovation que si elle s’accompagne d’une application industrielle commercialisable sur un marché. L’innovation doit donc avoir une application concrète en rapport avec les besoins, les tendances du moment. Elle donne un avantage concurrentiel décisif à l’entreprise en différenciant ses produits par rapport à ceux de la concurrence ou en lui accordant un monopole temporaire si le procédé ou le produit nouveau est breveté. Au niveau des types d’innovation, on en distingue majoritairement trois à savoir les innovations technologiques, organisationnelles et commerciales. Les innovations technologiques portent sur les matériaux et les processus de production nouveaux comme l’introduction de nouveaux tissus « infroissables » par exemple. Les innovations organisationnelles touchent les nouveaux modes d’administration tels que la mise en place de nouvelles organisations de la production plus flexibles dans un contexte particulier. Les innovations commerciales sont centrées sur les produits ou les modes de commercialisation nouveaux. Par exemple, l’introduction d’un nouveau produit (l’écran plasma…), mais aussi des variations mineures du produit ou de son emballage (emballage avec un matériau biodégradable ou avec un nouveau mode de fermeture…). Toutes ces innovations doivent permettre à l’entreprise d’élaborer des projets concrets pour son essor.

La mise en place de projets innovants et viables

Un projet innovant est viable si l’idée nouvelle rencontre une demande prête à acheter et solvable. Si c’est le cas, l’organisation aura un avantage concurrentiel par rapport à des concurrents moins réactifs (qualité et performances supérieures, ratio prix/efficacité attractif, facilité d’utilisation, services associés…). Le projet doit être innovant vis-à-vis du marché, mais aussi cohérent vis-à-vis de l’organisation (ses objectifs, ses ressources et compétences techniques, humaines et financières). L’innovation procure à l’organisation un avantage concurrentiel et permet de répondre aux attentes des clients, voire de les anticiper. De même, les clients, tout comme les usagers, évoluent avec leur environnement. Ils sont donc soucieux d’avoir des produits qui prennent en compte les évolutions des technologies tout en respectant leurs préoccupations au niveau de la santé, de l’éthique, de l’écologie…Ils sont toujours à la recherche d’un rapport qualité/prix et un service toujours meilleurs. En ce qui concerne les services publics, pour répondre à l’évolution du comportement des usagers, ceux-ci peuvent tenter de développer des projets GRC (gestion de la relation client). Ces projets permettent de mettre en place de nouveaux modes de management et de revisiter les organisations, de réaliser des progrès opérationnels en matière de qualité de service et de favoriser le développement d’une véritable culture de résultat et de performance chez les agents à savoir le partage entre services des informations qualifiant le client-usager, la définition de standards de service, la rationalisation des fonctions de production du service et des fonctions au contact du client-usager. De façon globale, les organisations doivent avoir un comportement éthique et citoyen pour assurer un développement durable. Cela doit passer par le refus de mettre sur le marché certains produits contraires à l’éthique ou néfastes pour la santé et l’environnement. Elles doivent sensibiliser leurs clients quant à l’impact de leurs actes sur l’écologie.

Cédric KOIVOGUI

 

ENTRETIEN : ces techniques de langage à adopter

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Satisfaire le recruteur par des propos affirmatifs et positifs
Satisfaire le recruteur par des propos affirmatifs et positifs

Pendant un entretien pour un stage ou un emploi, le candidat doit adopter une manière de s’exprimer qui lui permettra de sortir du lot. Le but est d’influencer favorablement l’employeur grâce à un discours cohérent. Voici donc des techniques qui ne le laisseront pas indifférent.

Pour réussir l’entretien, il faut alors éviter les jugements négatifs, faire attention aux mots qui tuent, apprendre à choisir les bonnes tournures de phrases pour notre discours et ne pas penser à la place du recruteur. Ces précautions permettent de mieux déceler les pièges de l’employeur. Pour la première, si un recruteur nous demande pourquoi nous avons démissionné de notre précédent poste. Au lieu de rétorquer “je n’avais pas assez d’autonomie”, il est plus préférable de répondre “j’avais envie d’une plus grande marge de manœuvre ”. Dans ce cas de figure, il suffit tout simplement de transformer une négation par une affirmation. Le tout est de pouvoir changer notre façon d’aborder les choses. Aussi, si nous avons trouvé notre ancien poste ennuyant, au lieu de dire “au bout de deux ans, j’avais fait le tour”, il est bien plus intéressant d’affirmer : “j’avais atteint les objectifs que je m’étais fixés”. Moins plaintif et plus dynamique, ces formulations permettent de prendre le pas sur les propos de notre interlocuteur. Pour arriver à les faire ressortir aisément en entretien, l’idéal est de mettre du positif dans la forme comme dans le fond. Il en est de même pour notre point de vue quant à notre rémunération.

Les remarques sur nos prétentions salariales

Ce procédé vaut encore si nous avons quelques réserves sur le poste à pourvoir. Si le salaire nous semble insuffisant, évitons la formule du genre : “le salaire que vous proposez n’est pas motivant”. Au contraire, il est plus stratégique d’assortir sa réserve d’un préambule aimable comme “le poste m’intéresse beaucoup, mais pourriez-vous revoir le niveau de la rémunération ?’’ A l’inverse, s’il nous manque une compétence pour le poste, ne confessons pas trop vite notre faiblesse. Au lieu de dire “je ne sais pas faire“, il faut suggérer plus une mise à niveau en évoquant cette observation : “je devrais sans doute monter en compétence sur le plan de…“. Il faut également faire gaffe aux expressions que nous utilisons durant l’entretien.

Utiliser les mots adéquats

L’impact de notre discours lors d’un entretien doit augmenter en faisant disparaître les phrases creuses. Il faut donc mettre du dynamisme dans le choix de notre vocabulaire. Prendre dans le même élan conscience de l’impact du choix d’un mot sur un autre. A ce niveau, c’est la richesse du vocabulaire de la langue française qu’il nous appartient de savoir exploiter à notre avantage. Pour optimiser notre discours, si nous devons impérativement les employer, on peut remplacer par exemple ‘’pourquoi ‘’ par ‘’dans quel but’’ ou “problème” par ‘’challenge’’ ou encore “et” à la place de “mais”. De même, il est carrément déplacé de déclarer “je suis très intéressé par ce poste, mais je n’ai pas d’expérience”, quand on peut facilement dire “je suis très motivé par ce challenge et je suis prêt à m’investir dans la connaissance du secteur. ”Autre conseil à retenir, ne préjugeons pas de la qualité de ce que nous faisons. Il faut laisser au recruteur le soin de juger nos compétences de par lui-même. En entretien, le secret pour le réussir est de garder une attitude positive du début à la fin.

Cédric KOIVOGUI

SYSTEME D’INFORMATION : moyen de gestion d’une organisation

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Les systèmes d'information, élément vital de l'organisation
Les systèmes d’information, élément vital de l’organisation

Pour mener à bien leur pilotage, les managers doivent mettre en place un système d’information au sein de leurs organisations et s’appuyer sur des critères d’évaluation divers. Ils peuvent ainsi identifier les actions correctrices et les enclencher en cas de dérapage dans leur fonctionnement.

Les systèmes d’information ont pour missions de mémoriser, traiter, distribuer et utiliser les informations nécessaires au fonctionnement de l’organisation. L’informatique est un outil indispensable pour ces systèmes. Elle est une aide pour la décision, l’organisation, la communication et l’enregistrement des transactions. Les nouvelles technologies, grâce en bonne partie aux intranets/extranets, permettent également une meilleure gestion des bases de données, de la relation client et des achats en ligne… Pour les organisations publiques, l’utilisation des services publics en ligne permet de gagner du temps, de faciliter les démarches et d’avoir un accès direct aux informations, sans attente au guichet. Issus des systèmes d’information, les documents comptables tels que les CA, le niveau de la trésorerie, des dettes, des informations légales, du montant des salaires, du calcul de coûts, du seuil de rentabilité, des budgets et des analyses des écarts permettent de mesurer, contrôler et analyser les flux comptables. De même, ils sont utiles pour préparer des décisions de gestion, communiquer avec les partenaires extérieurs, prendre de bonnes décisions de gestion, fixer des objectifs chiffrés et déterminer les moyens pour les atteindre. Mais ces documents informatiques doivent pouvoir être au préalable « identifiés, numérotés et datés dès leur établissement par des moyens offrant toute garantie en matière de preuve ». Une procédure de validation interdisant toute modification de l’enregistrement est aussi indispensable. En plus de ces documents, les tableaux de bord peuvent fournir les informations pertinentes pour évaluer les activités et les résultats de l’organisation, mettre à jour les dysfonctionnements et prévoir les actions correctrices. Il s’agit essentiellement des informations sur les délais (planning initial, planning actualisé), les coûts (coûts prévisionnels, coûts d’avancement, coûts réels), les aspects techniques et les risques (état des risques). Parallèlement à cela, il y a les documents sociaux. Dans ce cas de figure, les entreprises sont obligées de présenter un bilan social lorsque l’effectif habituel est au moins de 300 salariés. Le bilan social est un document synthétique qui donne une vue globale de l’entreprise à un moment « T » en regroupant sept catégories que sont : l’emploi, la rémunération, les conditions d’hygiène et de sécurité, les autres conditions de travail, la formation, les relations professionnelles et les autres conditions de vie relevant de l’entreprise. Il peut être visualisé par l’Inspecteur du Travail selon des critères strictement établis.

Les critères d’évaluation

La performance des organisations peut être évaluée à partir d’indicateurs de base comme la rentabilité (Revenu / Capital mis en œuvre pour l’obtenir). La rentabilité économique se calcule en divisant le Revenu au cours d’une période donnée par la Valeur du capital physique mis en œuvre pour l’obtenir. La rentabilité financière s’obtient en divisant le Profit après paiement des intérêts et des impôts par les Fonds propres. La productivité est obtenue en divisant la Production par les Moyens mis en œuvre pour l’obtenir. Au travail, elle se détermine par une division de la production par la quantité de travail nécessaire. La productivité du capital en divisant toujours la Production par la Quantité de capital fixe utilisé (équipements, machines…). Les coûts dans cet élan sont généralement liés aux coûts d’achat, de production et de revient ainsi qu’aux délais (conditions commerciales, des stocks et de la livraison). La qualité est un indicateur de performance car elle indique si les produits et les services répondent aux attentes du marché, ce qui donnera à l’organisation un avantage concurrentiel. Au niveau des organismes publics, des mesures peuvent être prises par les services publics pour améliorer la qualité de leur relation avec les usagers. Comme autres indicateurs d’évaluation, il existe ceux de jugement d’un tiers et ceux sociaux/environnementaux. Le premier se traduit par la fidélité du client au produit. En effet, cette fidélité est un indicateur de performance de l’organisation car elle reflète l’attachement exclusif, durable et préférentiel de ce client envers un produit, un service, une marque, un point de vente, etc. S’agissant du second, certaines entreprises concernées par la loi NRE se doivent de fournir un rapport explicitant la rémunération versée aux mandataires sociaux par l’entreprise et les sociétés contrôlées, la liste de l’ensemble des mandats et fonctions exercés dans toute société par chacun de ces mandataires durant l’exercice et les informations sur la prise en compte de l’impact social et environnemental de l’activité. Cependant, dans l’applicabilité des choses, beaucoup de sociétés concernées par la loi NRE n’ont pas respecté cette loi. Cette attitude montre un désintéressement pour le développement durable, qui peut avoir un effet néfaste au niveau de l’image et du climat social de ces entreprises. En outre, lorsque des dysfonctionnements sont repérés par le biais des systèmes d’information, des actions correctrices peuvent être menées afin de les circonscrire.

Engagement des actions correctrices

Le calcul et l’analyse des écarts entre les prévisions et les réalisations permettent d’assurer le pilotage de l’organisation. En effet, ils identifient les causes des dérapages et les actions correctrices à mettre en place de façon à améliorer les résultats futurs. L’évaluation efficace implique une analyse de l’activité et des résultats quantitatifs et qualitatifs obtenus. Par la suite, à la différence du contrôle, l’évaluation doit aboutir à un jugement sur l’efficacité d’une action et non à la simple vérification du respect de normes administratives ou techniques. Les objectifs de l’évaluation sont d’améliorer la qualité, de mettre en œuvre des actions correctrices basées sur le recueil de l’information, le repérage des fonctionnements et dysfonctionnements, ainsi que l’interprétation et la recherche des causes des problèmes.

Cédric KOIVOGUI

ENTRETIEN : ces questions qui surprennent les candidats

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S'affirmer positivement durant tout l'entretien
S’affirmer positivement durant tout l’entretien

Pendant un entretien pour un stage ou un emploi, certaines questions de l’employeur peuvent dérouter le demandeur. Pour s’en sortir, il faut donc les connaitre et trouver la meilleure parade possible afin d’y répondre efficacement.

Non exhaustives, ces questions sont les suivantes : ‘’Qu’est-ce que vous n’avez pas mis dans votre CV ?’’, ‘’Comment sont vos relations avec votre ancien patron’’, ‘’ Certains de vos anciens collègues ne vous appréciaient pas ?’’, ‘’Quelles sont les décisions que vous n’aimez pas prendre ? ‘’, ‘’Faites-vous confiance à votre intuition ‘’. Dans un contexte particulier, elles peuvent paraître inattendues aux recrutés pendant leur entretien. Pour donc arriver à nous sortir de cette situation, le secret reste la simplicité. Pour la première question par exemple, il suffit de signifier que ce que nous n’avons pas mis dans notre CV ne semblait pas être en accord avec le poste selon nous. Contrairement aux idées reçues, les recruteurs posent généralement ce type de question sans but précis mais seulement pour observer notre réaction. Quant à la deuxième, elle fait plus allusion à nos rapports professionnels antérieurs.

Le piège de nos mauvaises expériences passées

En nous posant la question de savoir l’état de nos relations avec notre ancien patron, l’employeur cherche à ce qu’on fasse ressortir nos mauvaises expériences vécues auparavant. Dans ce cas de figure, la réponse la plus honnête est d’admettre qu’on a eu des expériences moins agréables que d’autres, mais qu’elles nous ont été profitables car elles nous ont donné beaucoup de leçons relatives à notre carrière. Il faut ainsi le faire tout en mentionnant notre volonté de vouloir s’en servir pour des situations difficiles à venir. Quant à la troisième relative à nos relations avec nos anciens collègues, l’honnêteté est toujours de mise. Avec cette affirmation, lancée sur le mode interrogatif, le recruteur cherche tout simplement à nous tester sur notre comportement en entreprise. Ici, il s’agira pour nous de mentionner nos qualités et nos défauts en situation de travail. Il faut donc intrinsèquement analyser nos erreurs et échecs passés pour en tirer bénéfice. Aussi, si nous avons réellement eu des problèmes relationnels, nous pouvons l’admettre mais en parler de façon dépassionnée. En gros, il faut rester ouvert d’esprit tout en évitant le fait de se braquer. Les deux dernières portent plus sur aptitudes psychologiques et intellectuelles.

Savoir parler de réactivité et de prise d’initiative

En ce qui concerne la quatrième question, certains recruteurs n’hésitent pas à la poser. Sur ce point, Il n’y a pas de réponse adéquate. Tout dépend de l’entreprise où l’on postule et de ce que l’on peut attendre de nous. Une chose est sure, la réponse idéale doit être à la fois cohérente avec les attentes du poste, mais surtout en accord avec soi-même. Le candidat doit donc pouvoir identifier des décisions difficiles à prendre en admettant leur nécessité. Il paraîtra ainsi sincère et opérationnel aux yeux du recruteur. S’agissant de la dernière question, le recruteur qui la pose a forcément une idée derrière la tête. Les recruteurs sont de plus en plus ouverts à tout ce qui tourne autour de l’intelligence émotionnelle. L’intuition est une qualité valorisée dans des secteurs comme la communication, la publicité, mais aussi chez des managers qui s’en serviront pour avoir une certaine audace et prendre des décisions rapidement. Si on n’en a pas, mieux vaut ne pas mentir cependant et assumer son esprit cartésien. En revanche si on pense en avoir, il faut le dire et savoir l’expliquer avec des exemples valorisants. Pour les candidats qui ne veulent pas faire peur au recruteur, on peut préciser que l’on écoute son intuition sans la suivre forcément. En entretien pour un stage ou un emploi, l’une des choses à garder à l’esprit est de toujours répondre de façon positive tout en restant soi-même.

Cédric KOIVOGUI

RECONCILIATION NATIONALE: le sport comme principal ‘’booster’’

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La Côte d'Ivoire peut compter sur le sport pour la réconciliation
La Côte d’Ivoire doit compter sur le sport pour la réconciliation

La Côte d’Ivoire se remet du traumatisme de la grave crise militaro politique qui a donné un coup de massue à son progrès économique et social. Beaucoup d’ivoiriens continuent de se regarder en chiens de faïence tellement les cœurs sont remplis de haine et de rancœur.

Malgré les nombreux appels au désarmement des esprits, à la réconciliation et au pardon, les uns gardent toujours aux autres un chien de leur chienne. La pauvreté et le chômage aidant, l’on voit très souvent en l’autre le bouc émissaire parfait pour expliquer sa situation très peu reluisante. Et pourtant, nous n’avons pas d’autre choix que de nous pardonner et aller à la réconciliation vraie pour bâtir une nation forte et prospère. Et pour cela, nous pensons qu’il faut explorer davantage la piste du sport qui est un bon catalyseur pour le rapprochement des peuples et des cœurs. Les victoires et l’esprit sportifs ont la magie de transporter les Hommes vers l’union sacrée et de réveiller en eux le sentiment patriotique et national. Dans les années 70 et 80, dans nos écoles, lycées et collèges, l’OISSU (Office Ivoirien de Sport Scolaire et Universitaire) organisait des compétitions dans toutes les disciplines sportives. Il avait l’avantage de rapprocher les jeunes, sans distinction d’origines et de régions et de renforcer leur sentiment d’appartenance nationale. En plus de former l’élite intellectuelle, l’école avait réussi à planter des pépinières qui ont porté très haut le drapeau national notamment au niveau du Basket-ball, du Handball, de la boxe et du Football. Mais une dizaine d’années plus tard, le sport ivoirien, même s’il a pu conserver ses marques, il a connu des situations difficiles.

Malgré les bouleversements, le sport ivoirien est resté Roi

Puis l’année 1990 est arrivée ! Résurgence des vieux démons de la division et du tribalisme avec une crise économique et un repli identitaire en sus. Mais avec la victoire historique des « éléphants » à la CAN de 1992, tous les ivoiriens, par la magie du sport et de la victoire se sont mis à rêver. Nous avions tous oublié nos divergences, enterré la hache de guerre, remercié le seigneur et le chef de l’Etat. Nous nous sommes congratulés et étions surtout fiers d’être ivoiriens (le temps de l’émotion peut être). Dans l’euphorie des grands soirs, les travailleurs eurent droit à trois jours chômés et payés et le drapeau tricolore, après sa mue, se revêtit élégamment de ses plus beaux habits et flotta dans le vent du bonheur. Par la magie du sport, vingt-deux garçons et un sélectionneur furent érigés en héros nationaux avec tous les honneurs, distinctions et avantages. Le 19 Septembre 2002, une crise politico-militaire a frappé une fois de plus notre pays. Pendant plus de 10 ans, elle a créé une suspicion telle que certains des nôtres souhaitèrent malheur à notre équipe nationale car une victoire valoriserait selon eux, l’adversaire politique et le porterait aux yeux de l’opinion comme l’homme providentiel. Triste approche, esprits étroits ! Nous devons avancer et ne pas vivre en permanence dans la nostalgie. Il est donc urgent de raviver cette flamme sportive dans le cœur des jeunes ivoiriens d’aujourd’hui qui seront pour sûre les adultes et décideurs de demain. Cette jeunesse étourdie par le chômage et les caprices de la mode sera plus forte et plus utile si l’émulation est au centre de toutes ses actions. Une jeunesse sportive est en bonne santé, a le goût de l’effort et est prête à relever tous les défis et challenges.

Pour une nouvelle vision du sport ivoirien

Murielle Ahouré, notre fierté nationale a été formée à l’étranger faute d’infrastructures adéquates dans notre pays. On lui déroule aujourd’hui fièrement le tapis rouge mais nos autorités ne semblent pas s’inquiéter de l’inexistence d’infrastructures et d’une vraie politique de formation et de promotion des talents sportifs. La mort du hand Ball féminin et du noble art aurait dû nous servir de leçon et nous amener à ériger le sport en intérêt national à l’image de l’Angola (sports de mains), l’Egypte (Football et sports de main) et la Jamaïque (athlétisme) qui se font respecter par la performance de leurs sportifs et ont compris que l’on peut soigner de grosses blessures sociales et psychologiques par le sport. Et avec les sponsors, les publicités et les droits télé, cette activité est passée du simple divertissement en une véritable activité économique créatrice d’emploi. Le président Alassane Ouattara veut faire de la Côte d’Ivoire un pays réconcilié et émergent à l’horizon 2020. Ambition saine ! La mise en place d’une vraie politique de promotion du sport et des talents sportifs aura l’avantage de redorer le blason du pays, d’assainir la mentalité des jeunes, de rapprocher les populations, de diminuer de manière substantielle le chômage et de ramener de solides dividendes à l’économie. L’orchestre de l’émergence économique ne sera pas complet tant qu’il y manquera la section rythmique du sport.

Contribution rédigée par Mahmoud Hassimi, Journaliste

MODES DE PRODUCTION : processus de performance de l’entreprise

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L'équipe dirigeante doit définir au préalable son mode de production
L’équipe dirigeante doit définir au préalable son mode de production

La production est le processus qui consiste à transformer des ressources matérielles (matières premières, informations, équipements…), humaines et financières en produits ou en services.

Au sein de l’entreprise, la fonction de production a pour rôle de gérer les différentes étapes du cycle de production. Elle est le fournisseur interne de l’entreprise. Elle doit optimiser le processus de fabrication en termes de délais, de qualité et de flexibilité tout en minimisant les coûts. Ces enjeux dominent toute la performance de l’entreprise et une bonne part de sa compétitivité. Concernant ses modes, on distingue trois classifications à savoir le processus de production en lui-même, la quantité produite et la relation commerciale. En ce qui concerne le premier point, deux processus intrinsèques sont à distinguer : celui de la production discontinu et celui de la production continu. Dans le processus de production discontinu, l’entreprise fabrique des produits variés. Les ateliers sont aussi flexibles et produisent des séries plus ou moins longues avant d’être programmés pour le produit suivant (automobile, électroménager…). Quant au processus de production continu, l’entreprise fabrique des produits courants, peu variés, vendus en très grandes quantités, (industrie pétrolière, agroalimentaire, métallurgie…). Pour les deux dernières classifications, des éléments doivent également être pris en considération.

De la quantité produite à la relation commerciale

Au niveau de la quantité produite, il faut prendre en compte le caractère unique ou le petit nombre des produits fabriqués, la production en petites séries et celle en grande série. En fonction de la demande, les articles peuvent être conçus sur mesure (vêtements, meubles…). De même, les productions industrielles sont déjà destinées à des marchés très restreints (avions, satellites…). On parle ensuite de production en petites séries lorsque le volume de production augmente dans le domaine de l’édition (livres, affiches…) ou dans le textile (collections de vêtements…), etc. Enfin, on parle de production en grande série ou production à la chaine pour des produits standardisés (automobiles, produits agroalimentaires, électroménager…). S’agissant de la relation commerciale, les rapports de l’entreprise avec ses clients déterminent également le mode de production. D’une part, ces rapports peuvent entrainer une production à la commande (certaines productions comme les avions, par exemple ne démarrent que lorsque le client a passé commande). D’autre part, la production sur stocks dans le cas où les entreprises anticipent la demande des consommateurs tout en essayant de limiter leurs stocks. Pour ce mode, il a pour avantage particulier de réduire les délais de livraison. Cependant, certaines entreprises peuvent opter pour les deux en stockant des produits semi-finis et en achevant de les assembler à la commande. Tout dépend de la demande effectuée par le client en question et du mode utilisé par l’entreprise. Ces différents processus ont connu ces dernières années une évolution flagrante. Cette évolution a également eu un impact sur la production des services.

Evolution des modes et production des services

L’évolution de la demande qui s’est intensifiée puis diversifiée au cours du XXe siècle a permis aux modes de production d’évoluer et de s’améliorer par la même occasion. En effet, la demande d’équipements des ménages étant croissante, elle a donné naissance à une diffusion progressive de produits standardisés, fabriqués dans des séries de plus en plus grandes pour des marchés de plus en plus vastes. Grâce à cette standardisation, les prix ont baissé d’année en année. Ainsi, avec la diversification de la demande depuis les années 1970, le consommateur peut maintenant aller à la recherche de produits personnalisés qui répondent exactement à ses besoins. Pour s’adapter à cette évolution, la production a mis au point la différenciation retardée. Dans cette différenciation, les éléments de base du produit sont standardisés au maximum et la personnalisation se fait au moment de l’assemblage. (Téléviseurs, lessives…). En plus de cela, cette évolution a eu une incidence sur la production des services. En effet, la production de services, ou servuction (contraction des termes « service » et « production »), se distingue de la production de biens par un ensemble de spécificités. La première est que le service est une prestation en travail, sans transformation de matière, immatériel et non stockable. Dans ce cas de figure, le client participe à la production en fournissant l’information qui permet à l’entreprise de s’ajuster à la demande et peut exécuter certains actes de production. La seconde est que le service est consommé en même temps qu’il est produit. La place prise par le client (élément imprévisible) amène les entreprises à organiser leur production de services en s’appuyant sur le personnel en contact avec les clients. Ainsi, c’est sur celui-ci que reposent la réputation de l’entreprise mais également la qualité, la fiabilité du produit et de la relation.

Cédric KOIVOGUI

LETTRE DE MOTIVATION : ces détails qui plaisent à l’employeur

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Rédiger sa lettre en misant sur le moindre petit détail
Rédiger sa lettre en misant sur le moindre petit détail

Des lettres de motivation ! Les recruteurs en reçoivent des tonnes. Mais celles qui peuvent les toucher favorablement comprennent des détails à ne pas négliger. En voici quelques-unes

Une présentation aérée, un français impeccable, des phrases simples, s’adresser au bon interlocuteur, une date récente, un objet clair, une accroche efficace et une conclusion prometteuse. Voilà tout ce qu’il faut pour faire mouche auprès d’un éventuel recruteur. Pour le tout premier aspect, la meilleure façon de dégoûter d’emblée un recruteur, c’est de lui envoyer une lettre mal présentée. Une police inadaptée, un mauvais alignement ou l’absence de paragraphe sont autant d’éléments qui peuvent déjà jouer en notre défaveur. Pour éviter pareille situation, le maître mot, c’est la clarté. La page doit donc être bien aérée, ni trop pleine, ni trop vide afin d’éveiller déjà l’envie de la lire. La mise en page doit également témoigner d’une maîtrise des logiciels de traitement de texte. De plus, le français à employer doit être impeccable. Les fautes d’orthographe sont à proscrire. Le plus souvent, un employeur ne prend même pas la peine de lire une lettre de motivation si elle commence par de grossières erreurs de français. Il faut alors y prendre garde pendant la rédaction de la nôtre. Il faut de même faire gaffe à nos tournures de phrases et à notre interlocuteur.

Une lettre adressée au bon interlocuteur avec des phrases simples

Mieux vaut éviter les styles lourds et pompeux, la lecture doit être fluide et claire. Le but poursuivi est que le recruteur n’ait pas à relire deux fois un paragraphe pour comprendre le propos. Les phrases doivent donc être courtes (sujet, verbe, complément) et dynamiques. Dans ce cas de figure, elles seront appréciées car elles donneront du rythme au texte et rendront la lecture agréable pour celui-ci. Aussi, il faut être attentif quant au choix du destinataire. S’assurer donc qu’il s’agit du bon car cela peut s’avérer vexant pour un recruteur de lire une lettre de motivation qui ne lui est pas adressée. Elle doit alors être ciblée afin de prouver effectivement notre intérêt pour le poste. L’employeur doit pouvoir comprendre son caractère personnel dès sa première lecture. Dans la même veine, personnaliser sa lettre de motivation passe aussi par la démonstration de notre connaissance de l’entreprise. Si cela est possible, nous pouvons essayer de trouver le nom exact de l’interlocuteur pour l’envoi de notre candidature. Ensuite, le mentionner sans l’écorcher. Après cela, se référer à la date d’envoi et l’objet.

Attention à la date et à l’objet

Il faut inscrire une date récente. En effet, une lettre de motivation datée d’il y a trois mois traduit un manque de rigueur de notre part. Les employeurs n’étant pas dupes, ils peuvent se rendre compte qu’il s’agit d’une lettre envoyée en masse. Quant à l’objet, il doit être clair. Par exemple, « Demande de stage ou d’emploi », en fonction de l’intitulé de l’offre que nous désirons. Ces objets sont à la fois précis et déterminés. Enfin, il faut tenir de l’accroche et de la conclusion. L’amorce permet de planter le décor. Dans ce cas, il faut aller droit au but en disant ce que nous voulons et en expliquant nos motivations liées au poste désiré. Il faut éviter ainsi les fantaisies. Pour terminer notre lettre en beauté, optons pour des formules de politesse connues comme « Haute et sincère considération ». Cela témoigne de notre engagement et de notre humilité vis-à-vis de l’employeur.

Cédric KOIVOGUI

MARKETING DE RESEAU : un business presque parfait

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Marketing de réseau ou vente pyramidale, difficile de le savoir
Marketing de réseau ou vente pyramidale, difficile de le savoir

Marketing relationnel, marketing à paliers multiples, vente en réseau par cooptation, vente directe ou multi niveaux…Voici autant de dénomination pour traduire un concept datant de plus de sept décennies. En effet, si celui-ci est né et existe aux Etats Unis d’Amérique depuis les années 40, il connait de plus en plus une véritable vulgarisation en Côte d’Ivoire actuellement.

En 2007, une première structure de Marketing de réseau fait officiellement sa sortie dans notre pays. Il s’agit de l’entreprise QNET. Ensuite, viendront plus tard plusieurs autres telles que STIFORP, FOREVER LIVING PRODUCTS, MY FUN LIFE… Toutes ces entreprises à appellation différente ont tous, à quelques exceptions près, un principe de fonctionnement commun. Offrant des produits et/ou des services, elles sous-traitent des consommateurs déjà convaincus de la qualité de leurs prestations. Ces derniers travaillent ainsi en indépendant et sont rémunérés sur un pourcentage de leurs propres ventes de produits/services (commission évoluant de façon exponentielle) aux clients de leurs réseaux. Les principales cibles de ces entreprises sont généralement des hommes / femmes âgés d’au moins 18 ans et désirant des revenus supplémentaires ainsi qu’une autonomie / indépendance financière. Parlant du procédé, il est simple. Un nombre défini de personnes (filleuls) est intégré par l’intermédiaire d’une autre personne appelée parrain par l’achat d’un produit/service. Ce même nombre a également la possibilité à son tour en utilisant la même procédure d’intégrer une ou plusieurs autres pour devenir leur parrain et ainsi de suite. Pour faire bref, le Marketing de réseau consiste à promouvoir un produit / service par le consommateur directement. En outre, cette procédure est souvent confondue à la vente pyramidale. Qu’en est-il réellement ?

Marketing de réseau et vente pyramidale

Selon le site des experts en Marketing de réseau en Côte d’Ivoire expertmlm.web.ci, le Marketing de réseau est à différencier de la vente pyramidale. Prenant l’exemple de la France, le site révèle la nuance entre les deux concepts. « La loi autorise les réseaux de vente constitués par recrutement en chaîne d’adhérents ou d’affiliés, sous certaines conditions. Ainsi, un réseau légal veillera à respecter les commissions des « filleuls ». Elles ne sont prélevées que par un nombre restreint et fixe de niveaux hiérarchiques, de sorte qu’il n’y ait pas lieu d’espérer des gains financiers résultant d’une progression illimitée du nombre des personnes recrutées ou inscrites. Aucun bénéfice ne doit être réalisé lors du recrutement, même de manière détournée (formation, stock initial non reprenable). Les commissions sont aussi subordonnées soit à la vente d’une certaine quantité de produits ou services, soit à l’acquisition de nouveaux clients. Les vendeurs peuvent ainsi obtenir un statut de Vendeur à domicile indépendant ou un statut d’indépendant et depuis 2009 peuvent opter pour le statut d’auto-entrepreneur. Dans le cas où l’activité est occasionnelle et dans la limite d’un certain plafond de revenus, ils peuvent avoir le statut de salarié dont les cotisations sociales sont versées par la société mère. Le vendeur dépend alors du régime général de la sécurité sociale. L’activité du vendeur peut être considérée comme relevant de la micro-entreprise quand il a le statut d’indépendant et que le chiffre d’affaires est inférieur au plafond fiscal. Le vendeur doit émettre un bon de commande avec ses coordonnées et celles de son fournisseur; il doit respecter le délai de réflexion de sept jours de ses clients. Le statut de vendeur à domicile indépendant (VDI) est un statut d’assimilé salarié et la société est responsable de ses agissements commerciaux quand il la représente ; ce statut ne convient pas aux vendeurs ayant un produit ou service à forte commission (comme dans l’immobilier, par exemple) du fait de la limite du chiffre d’affaires plus faible encore que pour le statut d’auto-entrepreneur. La vente directe est souvent présentée comme une alternative ou un plan B financier qui peut soit rester au stade de revenus complétant les fin de mois, ou peut devenir un plan de carrière viable », explique t-il. Pour ce site alors, il se distingue pleinement de la vente pyramidale. Celle-ci par la même occasion est qualifiée, toujours sur le même site, comme une forme d’escroquerie déguisée. Dans cette forme, le profit ne provient pas vraiment d’une activité de vente comme annoncé, mais surtout du recrutement de nouveaux membres. Le terme « pyramidale » identifie le fait que seuls les initiateurs du système (au sommet) profitent en spoliant les membres de base. N’évoquant en aucun cas cet aspect, M. Bamba Youssouf, Président du Conseil d’administration du Réseau des professionnels des médias pour la lutte contre le SIDA (REPMASCI) et conseiller en développement personnel, soutient que le Marketing de réseau lié aux produits FOREVER LIVING est en plus d’être rentable, bénéfique sur tous les plans. Le moyen de pouvoir y réussir est d’avoir la foi et de suivre impérativement les cours données par les responsables de cette activité. Chaque personne exerçant cette affaire doit donc pouvoir en plus de consommer et vendre les produits, animer son réseau en parrainant son ou ses filleuls. Quant à M. Sei bi Foua Olivier, Responsable Afrique de MY FUN LIFE, il insiste sur le moindre coût des services de son entreprise. « Ainsi, même si en adhérant à MY FUN LIFE vous ne disposiez pas du minimum financier pour assurer votre contribution, l’entreprise vous rémunère en fonction de votre travail de promotion et cela peut constituer des revenus substantiels très importants à moyens termes… », affirme t-il dans le document de présentation détaillée de l’entreprise aux préinscrits. Quoi qu’on dise, ce qu’il faut retenir de toutes ces allusions, c’est que cette activité, comme toutes les autres, n’est pas totalement dénuée de risques.

Les risques à craindre dans ce business

Dans cette activité, trois risques majeurs sont à garder à l’esprit. Le premier est la difficulté de faire le distinguo entre Marketing de réseau et vente pyramidale du fait que ces deux notions dans la pratique sont analogues à quelques nuances près. Il n’existe pas de techniques réelles permettant de savoir si nous avons affaire à une arnaque ou non. La qualité ou les bienfaits des produits/services peuvent être avérés mais cela ne suffit pas également. Le deuxième risque est d’arriver à convaincre d’autres personnes d’y adhérer. Ceci n’est pas évident et même si on arrive à le faire il n’est pas donné à nos filleuls d’avoir une force de persuasion et de vente pareilles à la nôtre. Le troisième, il s’agit de l’Etat. En effet, le marketing de réseau, une fois implanté dans un pays peut constituer une forte menace pour son système économique. Communiquant par l’outil internet et le bouche à oreille, cette activité combat les entreprises de publicité, les firmes de distribution de marchandises et les supermarchés. Pour faire plus clair, ses promoteurs peuvent user de cette stratégie pour ne pas payer les taxes/impôts à prélever normalement sur leurs différents produits / services. Ce qui entrainerait ainsi un manque à gagner pour l’Etat. En réponse à cela, ceux-ci se défendent en prétextant le fait de souffrir du manque d’informations sur le caractère légal et juridique de leur affaire. Manque ou pas, un business comprenant des risques jamais mentionnés ni clarifiés pendant sa présentation ne peut susciter l’intérêt de tous. Devenir riche par cela, c’est possible pour chacun peut être mais pas pour tout le monde.

Cédric KOIVOGUI